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Un amour de Swann / Proust

Résumé : Un amour de Swann / Proust. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2022  •  Résumé  •  1 436 Mots (6 Pages)  •  790 Vues

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Analyse de texte

Du côté de chez Swann

  1. Mondanité : empêche Proust de devenir écrivain
  • Fin des soirées mondaine = temps pour l’intellectualité
  1. Amour : première amour est la fille de Swann, empêche de travailler
  • Quand albertine meurs, il renonce a l’amour et peut créer
  1. Impression sensible

Un amour de Swann

  • Proust se reconnait dans le personnage de Swann
  • A voir
  • Le film : Un amour de Swan, 1984
  • Le film : Le temps retrouvé, Raoul Ruiz
  • Le film : La recherche du temps perdu, Nina Companez
  • La bd : Un amour de Swann, Stéphane Hevet
  • Le documentaire : Gérard Herzog
  • Analyse de la page 49 : 9 pour moi
  • Répétition du mot « petit » : montre que l’on est dans un cercle fermé, quelque chose de non prestigieux, un clan fermé mais montre aussi avec les guillemets que ce sont les Verdurin qui le caractérise comme tel, le narrateur nous fait une satire de cette mondanité
  • Salon « orthodoxe », aspect communautaire du salon
  • Une femme très prétentieuse, vulgaire, sens du spectacle, envie d’afficher sa sensibilité grossière : se croit plus importante qu’une meuf hyper importante, personnage excessif et objet d’ironie et de critique
  • Ironie constante du narrateur, utilisation de langage familier avec les guillemets notamment « si sa lui chantait », « lâchait une grosse faribole »
  • Désir du narrateur : intention satirique, incipit traditionnel, présente les personnages

  • Plan détaillé de ce commentaire

Problématique : Comment la description du milieu bourgeois conduit elle a une satire de la mondanité ?

I] la description du salon

a) Le narrateur présente le couple Verdurin, les hôtes : les parvenues, riches bourgeois : le pianiste, le docteur Cottard et sa femme, Odette De Crécy et le peintre Elshir. Représente un salon intime, noms porteurs de sens (onomastique : noms vulgaire avec -in)

b) Les habitudes du petit clan : usage de l’imparfait de répétition « elle disait » etc, description des habitudes avec les répliques : « dans cette soirée il n’y avait pas de programme », les crises de Mme Verdurin, les invités lui sont soumis.

c) Les règles du salon : lexique religieux « crédo », « orthodoxie », c’est-à-dire que le petit clan est dirigé par la « prêtresse » Mme Verdurin qui impose ses règles notamment la fidélité envers le salon. Lexique juridique avec le terme « article » de loi, également le lexique militaire avec « recrues » mais aussi « rebelles », « exclu » et « déposer les armes »

II] la satire du milieu bourgeois

a) L’origine social obscure, Mme Verdurin c’est enrichi mais vient d’une origine social basse

b) La prétention et le sentiment de supériorité, ils font croire que leur salon est plus prestigieux que d’autres qui le sont plus, ils prétendent le mécénat par le peintre etc., Mme Verdurin prétend donc s’y connaitre en art.

c) La vulgarité de ce salon dans l’attitude d’abord avec les démonstration de Mme Verdurin, avec les fariboles du pianiste, des éclats de rire bruyants etc.. Avec le vocabulaire : expression vulgaires, utilisation de langage familier avec les guillemets notamment « si sa lui chantait », « lâchait une grosse faribole », « enfonçait », registre familier qui mine le langage aristocratique.

III] analyse du discours mondain

a) L’omni présence de la citation, on a eu récurrence des guillemets, un texte minée de ces guillemets, répétition du mot « petit » hypocoristique avec affection mais aussi ridicule, les guillemets montre la bêtise, la vulgarité des personnages : « tout pour les amis, vivent les camarades ! »

b) L’ironie constante qui caractérise le début de ce roman, on le voit avec notamment l’épisode de la mâchoire décroché pour avoir trop rie, il montre que le langage en société est vide, cette grossièreté du langage contamine le reste de l’extrait, on le voit avec l’expression « ennuyeux comme ka pluie », langage qu’il n’utiliserais pas en tant normal, usage parodique du vocabulaire philosophique, usage du pronom impersonnel « ont » qui est révélateur, c’est une manière de ce dédouané de ce qu’on dit, il avance donc le ridicule du personnage en s’en dédouanant car le narrateur n’est en vérité pas présent.

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