Tableau Parisien de Baudelaire

Français : Analyse Baudelaire

1) Les poèmes de la section «Tableaux Parisiens» ont été écrits en 1861. Cette section est un extrait du recueil «Les Fleurs du Mal» publié en 1857. Cette section n'a pas été publiée avec la version originale cette section n'apparaît que dans l'édition de 1861. Baudelaire, dans «Tableaux Parisiens», essaie de se débarrasser du spleen, c’est à dire un désir de rejeter une profonde mélancolie née du mal de vivre, de par l’écriture de poèmes consacrer aux autres et surtout aux plus misérables. Nous pouvons associer «Tableaux Parisiens» à l’œuvre poétique posthume de Baudelaire «Le Spleen de Paris»( Petits Poèmes en prose ) ou à «Alcools» d’Apollinaire.

2) Le titre de la section «Tableaux de Paris» relie le Spleen de Baudelaire à la peinture et à des images.

Les lecteurs espèrent trouver une description de Paris, un tableau est souvent synonyme de détails, le lecteur s’attend alors à retrouver tous les détails qui existent dans Paris dans cette section.

3) Dans la section le, «je» du poète est présent dans tous les poèmes sauf dans «Le crépuscule du matin»,

«Le crépuscule du soir» et «Le squelette laboureur». Nous pouvons faire le lien entre le «je» du poète et une autobiographie poétique.

4) Dans les poèmes de la section "Tableaux Parisiens", Baudelaire peut être comparé à un promeneur curieux, car il décrira différents aspects de la ville de Paris, souvent dans les quartiers mal famés, de jour comme de nuit, comme l'arrivée de différentes personnes, il s’intéresse aux plus démunis comme les prostituées, les aveugles, les mendiants, et fait l’éloge de ces personnes à travers ses poèmes. Les poèmes s’apparentent à des tableaux qui illustrent chacun un aspect de Paris. Dans ses poèmes pour montrer qu’il voit et qu’il vit les événements, il utilise la première personne du singulier je avec par exemple «je vais» et «je vois».

5) Les poèmes de la section se déroulent à Paris principalement dans les quartiers pauvres et mal famés. Les poèmes évoquent les 4 saisons : l’été, l’automne, l’hiver et le printemps.

6) L’image de la ville de Paris va différer selon les poèmes, certains vont montrer le Paris moderne, grandiose, riche et chic. Mais d’autres poèmes vont au contraire montrer un aspect peu reluisant de la ville avec les quartiers pauvres et défavorisés, avec leurs mauvaises fréquentations comme les malfrats et les prostituées qui sont quant à elles très présentent dans cette section.

7) Les poèmes qui présentent la ville comme l’objet de ses rêves sont :

« Une mendiante Rousse », « Paysage », « Je n’ai pas oublié, voisine de la ville… »,

« Les petites vieilles » et « L’amour du mensonge ».

Les poèmes qui présentent la ville comme l’objet de ses cauchemars sont « Le Jeu »,

« Danse

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