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Pourquoi rêve-t-on ?

Commentaire d'arrêt : Pourquoi rêve-t-on ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Février 2020  •  Commentaire d'arrêt  •  778 Mots (4 Pages)  •  436 Vues

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SYNTHÈSE 1 – POURQUOI RÊVE-T-ON ?

Les rêves, ces parenthèses nocturnes, aux images et aux souvenirs pas toujours très précis, souvent confus, sont depuis toujours, sources de questionnements et de recherches, et attisent la curiosité et la volonté de compréhension de tous. Le corpus atteste des différents points de vue du rêve. Il s’agit de Sigmund FREUD, « L’interprétation des rêves », Presses Universitaires de France, 1926-1967, médecin autrichien, neurologue et père de la psychanalyse, a consacré sa vie à l'étude de la signification des rêves. Tobie NATHAN, « À quoi sert d’interpréter les rêves ? », La Recherche, n°454, juillet-août 2011 qui nous livre les bases de la théorie Freudienne. Il tempère cependant les propos de Freud et met l'accent sur l'aspect scientifique pour expliquer nos rêves ce qui confirme la théorie de Michel JOUVET dans « La nuit dans les rêves », propos recueillis par V. BROCARD, Télérama, n°3023-3024, 19 décembre 2007. Et Evguéni GRINCKOVETS, « Planète », Les Solitaires Intempestifs, 2003 qui met en scène le questionnement et la recherche de la signification des rêves.

Afin de répondre à la question posée par le corpus, à savoir, pourquoi rêve-t-on, nous analyserons dans un premier temps, quel est le rôle de nos rêves et pouvons-nous les interpréter ?

        Dans un premier tant il s’agira d’analyser ce qu’est un rêve et le rôle qu’il entretient. En effet les points de vue des psychanalystes et des neurobiologistes divergent sur la définition du rêve. Ainsi pour la neurophysiologie, loin d’être, comme le soutient de Freud, une forme hallucinatoire du désir, le rêve serait la manifestation instinctive et génétiquement déterminée d’une pulsion à laquelle on ne peut résister. C’est donc une activité cérébrale et psychique involontaire sollicitant la vue, l’ouïe, voire l’odorat, tout en inhibant les influx moteur selon Tobie Nathan et Michel Jouvet. En revanche d’après Freud et Grichkovets le rêve est une simple manifestation organique du psychisme avec des aspects hallucinatoires qui peut être décrit de façon visuelle et sonore. De plus la psychanalyse et les scientifiques s’opposent sur la fonction du rêve. Les scientifiques comme Nathan et Jouvet s’opposent à l’idée freudienne selon laquelle le rêve aurait pour fonction de maintenir le dormeur dans son sommeil pour eux les rêves se réalisent en période de sommeil paradoxal, de façon répétée. Si les deux parties sont souvent en désaccord il semble qu’ils soient en entente sur le fait que les rêves offrent une grande diversité de formes et de contenus. En effet d’après les différents textes le rêve est un espace de création de possibilités multiples comme le lien entre des animaux et des désirs refoulés, c’est aussi des situations déroutantes pour celui qui se le remémore. Michel Jouvet appuie le fait qu’il existe trois catégories de rêves dont le dormeur est plus ou moins conscient de réaliser. Ainsi on peut s’interroger sur la possibilité ou non d’interprétations du rêve.

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