Plan le Milan et le Rossignol
Commentaire de texte : Plan le Milan et le Rossignol. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar qsrtyjkl • 16 Mars 2021 • Commentaire de texte • 852 Mots (4 Pages) • 1 241 Vues
Plan : Le Milan et le Rossignol
Problématique : Comment la Fontaine rend la fable ambivalente?
I- Un phase structurée par un système d’opposition
A) L’animalité du Milan :
- Vers 1 (vers d’entrée dans la fable) , le Milan associé en un « manifeste voleur »
→ montre le portrait péjoratif de l’oiseau
La description du Milan se fait sur 3 vers v1,2,3 contrairement au Rossignol qui se fait avec 1 vers v4
→ marque sa supériorité et puissant
- Champ lexical de l’affolement v2,3 : « rependre l’alarme » « crier »
→ il était passé dans un village en y cherchant à manger avant de faire la rencontre du Rossignol.
→ il a mis le village effervescence
→ un animal sauvage en recherche de nourriture
- Un animal affamé : v9 : « Qui, Térée ? Est-ce un mets propre pour les Milans » il pense que la fable se mange.
Milan impatient à ce nourrir accentué par l’allitération « p » et « r »
→ montre la faim du Milan et son impatience à se nourrir et sa stupidité
Le Milan termine le dialogue en rappelant l’idée principale du texte = sa faim
Il termine en disant la dernière réplique qui est également la morale de cette apologue.
→ il conclut = il « gagne » à la fin et fini par dominer le discours.
Transition: A côté de cette animal affamé se trouve en opposition la douceur du Rossignol
B) La douceur du Rossignol :
- Vocabulaire élogieux v5 ,12
→ cela renforce l’opposition entre le Milan et le Rossignol
Utilisation de périphrase « héraut du printemps »
→ période de couleurs / de renouveau / de fraîcheur / de douceur
Contraste avec le Milan
- Une douceur pathétique
Le mot « malheur » v4 est placé au même vers que celui où on évoque pour la première fois « Rossignol»
→ inoffensif oiseau qui tombe dans les griffes de son ennemi
Cela en devient pathétique
- Moyen de défense : le chant / la musique / « que le son » v6
→ son seul moyen de défense : le chant
→ La Fontaine fait plus parler le Rossignol qui domine le dialogue contrairement au Milan qui le domine physiquement
C) Un échange inégal
- Fable qui repose sur un échange verbal, un échange inégal
→ remplit la moitié de la place de l’apologue
→ une place importante = mise en parole des deux personnages
- Répartition de la parole : le Rossignol parle bien plus que le Milan en s’appliquant sur ses phrases
→ seul moyen de défense et de s’enfuir
Le Milan parle de façon brusque, brève et sans réflexion
→ sa seule intention est de manger
- La Fontaine place des enjambements lors des répliques du Rossignol, pour allonger le temps de sa réponse et gagner du temps. V10
Transition : Nous aurions tendance à croire que c’est le méchant Milan qui mange le gentil rossignol et cela s’arrête là mais on s’aperçoit avec la fable que ce n’est pas aussi simple.
II- Une fable plutôt complexe
A)Une tonalité tragique
- Utilisation du verbe rire au futur « rira » v19 (comique/ironique) pour montrer la puissance du Milan et que malgré les tentatives du Rossignol, de s’enfuir, cela ne fonctionnera pas = son avenir est déjà tracé.
- L’évocation du mot « malheur » qui rappelle cette idée de tragique pour le Rossignol
B)L’ambiguïté de la fable
- Une morale qui à première vue paraît explicite alors qu’il y a également un côté implicite
→ un individu ayant faim n’est pas prêt à écouter des paroles
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