Phèdre, Racine

Phèdre est une tragedie écrite par Racine au dix-septième siècle. La pièce exprime l’amour de Phèdre pour Hippolyte, soit pour son beau-fils ( le fils de son époux), on peut qualifier pour l’époque cet amour à sens unique, de passion incestueuse. Phèdre après le départ son mari Thésée, le pense mort elle décide donc de profiter de ce départ sans retour pour avouer son amour à Hippolyte, mais celui-ci la repousse. Quelques temps plus tard Thésée qui n’était pas mort, fait son retour, Phèdre accuse Hippolyte de lui avoir fait des avances.L’acte que nous allons étudier porte sur la tirade de Théramène. Thésée a demander la malédiction d’Hippolyte à Neptune, et Théramène vient lui rapporter les circonstance de sa mort.

Dans une première partie nous verrons les registres épiques, dramatiques et fantastiques, puis dans une seconde partie nous verrons les registres pathétiques et tragiques.

Tout d’abord nous allons observer le registre épique il est utilisé pour montrer l’héroïsme d’un homme, ici Hippolyte et de son combat avec des actions surhumaines. Pour ce registre l’auteur choisit d’utiliser le champs lexical de la peur  « cri redoutable », « sang s’est glacé ». Toutes ces expressions sont de haut degré elles sont choisit pour créer un effet de panique, pour continuer dans sa lancée d’expression de haut degré Racine utilise une hyperbole métaphorique « montagne humide » (ligne 1514).

Pour poursuivre, la description du monstre est faite grâce à l’épithètisme et au registre fantastique utilisé pour des faits surnaturels comme le monstre envoyé par Neptune « indomptable taureau » (ligne 1519) le nom taureau est une référence au minotor tué par Thésée le père d’Hippolyte, « dragon impétueux » (ligne 1519) ce qui renvoie à une sorte de serpent avec des écailles, « replis tortueux » (ligne 1520).

Enfin une fois le monstre apparut nous entrons dans le registre dramatique car il y a des combats, ou des accélérations d’événements. Nous sommes donc bien dans le registre dramatique car il y a présence d’un combat entre Hippolyte et le monstre et c’est pour cette raison que nous sommes encore dans le registre épique, ici le combat est exprimé avec une série de groupes de mots ascendants avec des gradations et des accumulations et à la fin un petit groupe de mots descendants pour montrer l’achèvement du combat.

Nous allons entamer cette seconde partie avec le registre pathétique qui sert à apporter de la tristesse au récit ou même provoquer des pleures, c’est pour cette raison que Racine utilise le champs lexical de la tristesse et de la nostalgie par exemple « affligés » (ligne 1499), « silence » (ligne 1500), « pensif » (ligne 1505) mais aussi celui de la mort « tombeau » (ligne1553), « généreux sang » (ligne1556), « dépouille sanglante » (ligne 1557), « mort » (ligne 1552). Il utilise aussi la synecdoque pour extériorisé la tristesse d’Hippolyte « tête baissée » ou encore « l’oeil morne » (ligne 1505)

Enfin le registre tragique intervient à la fin du combat entre le monstre et Hippolyte, car celui-ci meurt dans d’atroces souffrances. Pour montrer que Théramène a été horrifié de ce qu’il a vu, il insiste pour le

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