Méthodologie de la note de synthèse

Méthodologie de la note de synthèse

Epreuve paraît aride dont on ne comprend pas l’intérêt. Mais elle est extrêmement utile et nécessaire car les magistrats ont besoin de faire des synthèses dans les dossiers très volumineux. Il  y a une méthode à acquérir. Facile de progresser et permet de passer l’admissibilité, sorte de bouée de sauvetage. Pas besoin de réviser mais besoin de s’entraîner. Il faut faire les trois entraînements.

Il y a plusieurs méthode pour réussir la note car cela dépend de la manière dont on travaille nos points faibles et nos points forts.d’ou il y a deux intervenants. Il faut tester les deux approches et trouver celle qui nous convient.

Il s’agit d’un dossier d’une 50 de pages avec des docs divers (une dizaine): articles de presse, des articles de lois, articles de doctrine. On va présenter la méthodologie à travers le sujet sur la liberté de manifestation.

Il faut faire une synthèse avec un plan structuré : faire comme si la personne qui lit la note n’a pas connaissance des documents. C’est comme donner le moyen à un supérieur de briller en société en lui remettant la note. La note de synthèse n’est pas une dissertation. Il ne faut pas donner son avis, faire une présentation structurée sans démonstration à mener et sans connaissances personnelles à apporter. La note n’est pas non plus un résumé, une succession des documents. Ce n’est pas non plus un commentaire d’arrêt. Les arrêts doivent illustrer le propos.  

La note nécessite 4 contraintes :

- la durée : elle est de 5h, il faut gérer son temps, faire l'entraînement d’une traite et indiquer si on a dépasser les 5h

- pas de connaissances ni idées personnelles doivent figurer dans la note, y compris si une loi nouvelle a abrogé les textes, ne surtout pas citer la nouvelle loi. Pas d’opinions personnelles à donner, éviter de citer trop longuement et trop fréquemment (citer une phase si elle vous paraît percutante), il faut reformuler

- tous les documents doivent être cités entre parenthèse (doc.1), on peut citer des  documents plusieurs fois dans la note

- rédiger en 4 pages maximum, tout ce qui est dépassé n’est pas lu

Il y a plusieurs phases :

- la lecture : 2h

- élaboration du plan : 2h

- rédaction : 2h

La lecture :

-il faut y consacrer 2 h: bien lire l’énoncé d’abord pour ne pas se perdre dans les documents qui évoquent d’autres sujets.  

-prendre 5mn pour lire la page de garde où il y a la liste des documents : identifier la nature des docs en 4 catégories : presse, doctrine, les textes normatifs et la jurisprudence. Mettre P, D, T, J. Idée est d’établir un ordre de lecture cohérent

- il faut numéroter les docs et les lire dans cet ordre : lire la presse d’abord puis la doctrine, puis les textes normatifs et la jurisprudence en dernier. Lire les docs du plus récent au plus ancien. Dans la doctrine, il y a parfois des renvois aux lois et à la jurisprudence et donc pas besoin de lire ces textes qui sont arides. On peut aussi lire par ordre chronologique pour voir l'évolution du droit sur la question.

La lecture doit être efficace et active : lire vite parfois survoler : on peut soit survoler le dossier puis lire les docs dans l’ordre, soit commencer par lire doc par doc. Il fait le aire en ayant à l’esprit le thème de la note et la recherche du plan : chercher des sous-classements : nature/régime, principes/exceptions. Il faut prendre des notes : la tech de l’aller simple pu de l’aller retour : aller simple consiste à prendre des notes précises pour ne plus revenir au doc pour le plan. Pour l’aller- retour, on prend moins de notes et on y revient au doc pour la rédaction.

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