Les finalités de l'entreprise.

Chapitre 2 : Les finalités de l’entreprise

I/ Finalité est objectif de l’Entreprise

        A/ La finalité selon Peter Drucker

               a) La satisfaction du client

Ressource 1

• Selon Peter Drucker, le profit ne peut pas constituer une finalité pour l’entreprise car il ne permet pas d’expliquer pourquoi et comment fonctionne une entreprise. Même si le profit est essentiel à l’entreprise il n’est pas son objet n’y sa raison d’être.

Pour Drucker, le but premier d’une entreprise est de créer, maintenir, et de développer une clientèle.

Le profit apparait donc comme un objectif essentiel de l’entreprise sans lequel les autres objectifs ne pourraient être atteint.

• Les finalités propres de l’entreprise résultent donc de la satisfaction des acteurs qui interviennent dans son fonctionnement (= les parties prenantes). Les finalités peuvent donc être de différents types : économique, social, sociétale ou environnementale.

       b) Les fonctions marketing et innovation

Etant donné que la finalité de l’entreprise est de « créer le client », l’entreprise a, selon Peter Drucker, 2 fonctions fondamentales.

Sur le plan interne, l’objectif profit concerne l’entreprise qui doit conserver sa pérennité. L’objectif productivité concerne également l’entreprise qui doit mobiliser différentes ressources tout en minimisant ces coûts.

C/ Le rôle du profit

La réalisation des objectifs implique des coûts et suppose des risques pour l’entreprise (des pertes sont toujours possibles). Ces coûts et ces risques ne peuvent être couverts que par le profit dégager par l’entreprise.

Le profit est donc un objectif essentiel sans lequel les autres objectifs ne pourraient être atteints.

Selon Peter Drucker : « Le profit est une ‘’exigence’’, la condition de la survie, le coût de l’avenir et du maintien de l’entreprise en bonne état de marche ».

D/ La responsabilité social de l’entreprise (RSE)

1. Qu’est-ce que la  RSE ?

La notion de responsabilité sociale des entreprises découle de l’application aux entreprises du concept du développement durable.

La RSE est l’intégration volontaire des préoccupations sociale et écologiques des entreprises à leurs activités commerciales et à leurs relations avec toutes les parties internes et externes.

La RSE signifie qu’une entreprise doit se soucier non seulement de sa rentabilité t de ses résultat financier mais aussi :

• Des impacts environnementaux et sociaux de ses activités (réduire l’impact négatifs de ses activités sur l’environnement et développer les actions liées à la santé et à la sécurité de ses salariés)
• Des attentes de ses parties prenantes : salariés actionnaire, clients, fournisseur et la société civile dont les ONG sont les portes parole.

La mise en œuvre d’une démarche RSE permet à l’entreprise :

• De développer l’image d’une entreprise soucieuse de l’environnement et des attentes de ses parties prenantes auprès des clients et des investisseurs.
• De se différencier de la concurrence et de se constituer un avantage concurrentiel.
• De mobilisé le personnel et les parties prenante externes autour de la valeur partagée, de consolider la culture d’entreprise et de renforcer la cohésion sociale.
• De se positionner vers de nouveaux marchés porteurs.
• D’anticiper l’évolution des réglementations environnementales.

1. L’investissement socialement responsable (ISR)

La RSE peut également s’affirmer en termes de financement. Il s’agit alors de privilégier l’investissement socialement responsable (ISR) c’est-à-dire une gestion des fonds qui intègre des critères sociaux et environnementaux en plus des critères financiers, on parle de fonds éthique.

II/ L’articulation entre les managements stratégique et opérationnel

        A/ Les grandes fonctions du management

1. Les séquences du management

La finalisation : il s’agit pour l’entrepreneur et les dirigeants de préciser les stratégies à suivre et de fixer les objectifs à atteindre afin de choisir des grandes orientations d’entreprise.

L’organisation : elle consiste à définir les mécanismes d’organisation et de coordination (Qui fait quoi ?, Fréquence des réunions…), les procédures et l’organigramme qui va structurer le fonctionnement de l’entreprise.

La mobilisation des ressources : cette séquence a pour but de coordonner les initiatives individuelles et d’orienter l’action collective vers la réalisation des objectifs fixé. Il s’agit donc de définir les mécanismes des gestions des ressources Humaine (GRH).

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