Le principe de rationalité.
Cours : Le principe de rationalité.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nabila_ben • 3 Février 2022 • Cours • 10 548 Mots (43 Pages) • 501 Vues
Economie du travail :
Dans l’approche institutionnalisme : le principe de rationalité.
Rationalité procédurale : Les individus vont fonctionner en terme de routine, ils vont fonctionner en terme de procédure et retenir la plus efficace selon leurs objectifs. Les rationalistes s’intéressent aux rapports de force au sein de l’entreprise, on s’intéresse aux comportements des acteurs, et n’accordent pas la même rationalité à tous.
Ici, on va retenir l’approche néoclassique et donc microéconomique. L’approche néoclassiques s’intéressent aux incitations, que se passe t-il si on fait changer les incitations des personnes. Dans l’approche de néoclassique standard, on fonctionne en terme d’offre de travail qui renvoie aux travailleurs et de demande d’emplois qui renvoie aux entreprises.
Partie 1 : Analyse microéconomique du marché de travail
Chapitre 1 : L’offre de travail
Dans ce chapitre, on sera amené à voir comment l’analyse microéconomique aborde l’offre de travail par les offreurs. On s’intéresse aux comportements individuels, un individu qui offre sa force de travail
- Quelques éléments empiriques
On utilise des données pour récupérer des informations sur l’offre du travail, notamment à l’échelle de l’union européenne. Elle s’appelle enquête emploi, cette enquête consiste à interroger à un panel d’individu, on les interroge sur leur participation au marché du travail. C’est à partir de ces données collecter par l’Insee que on arrive à déterminer sur la quantité de l’offre du travail.
Grâce aux enquêtes emploi, on peut identifier l’ampleur de la population active et l’ampleur des inactives. La définition du chômage retenue ici est celle du BIT. Quand on calcule le taux de chômage, on regarde le nombre de personnes qui se déclarent chômeur, divisé par la taille de la population active. Et pour calculer le taux d’activité, on divise la population active par la population totale.
La population active est légèrement différente de la population d’âge actif. On parle d’avantage de la population d’âge actif. En France, le taux d’activité est de 71%. Sur la population d’âge d’actif, 71% actifs, soit en emploi, soit en chômage mais à la recherche d’un emploi. 64,7% de la population active occupe un emploi. Cela veut dire que 64,7% des personnes en âge de travailler occupent un emploi.
Le fait stylisé, c’est quelque chose qui se passe sur le long terme, le premier fait stylisé est la progression du taux d’activité des femmes depuis les années 60. Depuis cette période, la présence des femmes sur le marché du travail a augmenté. Le taux de rémunération horaire des femmes a aussi augmenté, car elles occupent davantage des postes à responsabilité. L’activité domestique est devenue moins intéressante au fur du temps, car il est devenu plus intéressant d’externaliser les activités domestiques notamment par la technologie, la machine à laver etc…
Graphique : taux d’activité des 15-64. Lorsque on regarde la courbe noire des femmes, elle est passer de 50 % à 65%, l’activité féminine a gagné 15 points en 40ans. La progression continue de l’activité des femmes est dû à la progression des 25-49ans mais aussi 50-64ans. Chez les hommes, la présence des 15-24ans a fortement chuté, et la présence des 15-64ans a légèrement baissé.
3éme fait stylisé : Evolution en U du taux d’activité des seniors.
Chez les femmes comme chez les hommes, le taux d’activité a augmenté parmi les séniors, donc 50-64ans. Cela est dû au fait que l’âge de la retraite a été repoussé à cause des réformes, notamment celle du 2010, qui doivent attendre 62ans pour partir à la retraite. Mais il existe aussi des mécanismes incitatifs, qui incitent les personnes à travailler plus longtemps, pour qu’ils puissent avoir une pension de retraite plus élevé que si ils étaient partis plus tôt.
Le taux d’activité durant les 40 dernières années est stable, mais il existe des variations au sein de la population. Pour certaines tranches d’âge et de sexe, le taux d’activité a augmenté et pour d’autres, il a baissé. Le taux d’activité en France est un peu en dessous de la moyenne européenne.
II) L’offre de travail individuelle : un arbitrage entre consommation et loisir
La quantité d’heures de travail que souhaitera proposera l’individu sur le marché du travail, est la conséquence d’une autre décision, une décision qui dépend de la consommation et du loisir. Les biens et le service achetés doivent être acheté sur le marché. Le loisir renvoie au temps disponible, le loisir est relatif aux individus. Les individus, qui ne sont pas rentiers, doivent travailler et avoir un revenu pour consommer. Si l’individu ne travaille pas, il n’a pas de revenu et ne peut pas acquérir de bien et services, il ne peut consommer que le loisir. Si il travaille, avec son revenu, il peut acquérir des biens et des services mais en contrepartie, il doit réduire le temps consacré à ses loisirs.
- Les courbes d’indifférence entre consommation et loisir.
On fait comme hypothèse que on prend un individu représentatif, il possède une fonction d’utilité, cette fonction dépend : U= f(C,L) avec C : consommation(€)
L = loisir (heures)
U est croissante en C et L
U’L >0 et U’C> 0, avec U’l = utilité marginale du loisir et U’C = utilité marginale de la consommation
Mais U croît de façon décroissante avec C et L
La première courbe montre que l’individu donne plus d’importance aux loisirs, car il est prêt à lâcher beaucoup de consommation, alors que dans la seconde, il est moins porté sur le loisir, car il est plus réticent à lâcher la consommation.
Les deux contraintes soumis par l’individu sont à le budget et le temps. L’individu dispose une dotation limitée de temps, dans une journée, on a du temps pour manger, pour faire d’autres activités et travailler. Le temps est limité et doit partager son temps entre le temps qu’il va dédier aux loisirs et au temps qu’il va dédier au travail.
Temps = Loisir +heures de travail, donc heures de travail= T-L, la décision de l’offre du travail est la conséquence de la décision du temps qu’il va accorder à ses loisirs. Lorsqu’il déduira le nombre d’heures à ses loisirs, il décidera du nombre d’heures de travail
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