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Le Beau selon Hippias.

Fiche : Le Beau selon Hippias.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Décembre 2016  •  Fiche  •  1 802 Mots (8 Pages)  •  1 387 Vues

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                            Confrontation omniprésente

Définitions du BEAU selon Hippias

➔ Ne donne que des exemples (ne désigne pas la beauté mais ce qui est beau)

=  la beauté est toujours singulière et particulière

➔ Reste au niveau de la doxa : ne trouve pas l’essence du beau ( Confusion Agréable / Beau)

  1. Beau = une belle jeune fille
  1. Beau = Or
  1. Beau = une belle vie
  • Exemple particulier
  • Réfuté par :  une jument, marmite, ou lyre peut l’être aussi
  • Exemple singulier = ennemi de l’exemple singulier

=  Détacher sa pensée des choses sensibles par abstraction

  • Interprétation matérielle
  • Réfuté par un contre-exemple : le sculpteur a-t-il tord de sculpter le marbre ou l’ivoire ?
  • Convenance = progrès inconscient mais insuffisant

= La beauté d’une chose  ≠ son matériau

  • Exemple particulier
  • Réfuté par un contre-exemple : belle mort (héros mythologique Achille)

= Nouveau progrès :  + universel et place le pb du beau sur le plan moral : la question du bien

  • Kant distingue le beau et l’objet :

- le beau = objet d’une satisfaction désintéressée

- Agréable = satisfaction intéressée

  • Erreur d’Hippias : beau-agréable ou jouissance intéressée :

-  Socrate va rejeter ce relativisme du beau car l’agréable varie d’une personne à l’autre  interdit le concept d’une jouissance agréable

CARVALHO Océane TL

Définitions du BEAU selon Socrate

➔ Pour pouvoir dire ce qu’est le beau, il faut savoir ce qu’est le beau :

  • Enoncer la cause des belles choses
  • Trouver ce qui est beau pour tous et en tout temps (= l’universalité)
  • Dégager ce qui est beau absolument et sous tous les rapports

  1. Beau = Convenance
  1. Beau = Utile (= bien adapté à sa fonction)
  1. Beau = Plaisir sensible ou esthétique : ouïe ou vue

  • Esthétique (adéquation entre les parties ou le tout) ou fonctionnelle (accords entre moyens et fin)
  • Convenance = harmonie = beauté intellectuelle ≠ sensibilité
  • Réfute la convenance de l’apparence : distinction être // apparence = le paraître et le réel // l’apparence

= beau classique se confond avec l’harmonie rationnelle des choses

  • Plan de la contemplation (découvrir une harmonie réelle par la raison / se satisfaire d’une beauté de surface par le sensible) ou plan de la technique
  • Réfuté car l’utile ne peut être assimilé au beau : existe des choses utiles pour le bien et pour le mal or, l’utile n’est beau dans la mesure où il sert à faire ce qui est bien
  • Le beau est l’avantageux / le bienfaisant

= le beau moral (=tension vers le bien et donc subordination de la technique à la morale)

  • Réfuté car la beau n’est pas le bien mais la cause du bien[pic 7]
  • Se fonde sur une exp sensible : exemple l’œuvre d’art (obj sensible) > S’adresse à notre corps mais ne concerne que 2 sens
  • Réfuté par un contre-exemple : les belles mœurs, les belles lois
  • Comment distinguer les plaisirs du beau des autres plaisirs comme manger, aimer ou sentir ?
  • Pas de caractère unique commun aux plaisirs réunis ou séparés
  • Concepts qualitatifs (le tout n’est pas distinct des parties) ≠ concepts quantitatifs (le tout est distinct des parties)
  • Ouïe & vue  quantitatifs
  • Or Socrate cherche qualitatifs

= Le beau réside dans l’avantageux = déjà réfuté

EPILOGUE

 « les belles choses sont difficiles » = ironie  dialogue aporétique

Cependant :

  • Exploration complète du beau =
  • cherché dans l’harmonie, expression de l’ordre et de la rationalité  proportion, relation rationnelle et même mesurable entre les parties et le tout
  • défini comme l’utile et l’avantageux, apparaît tendu vers autre chose que lui, vers le bien
  • L’ouïe ou la vue : plaisir avantageux ou intellectualisé

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Pour Socrate et Platon:

  • Un concept qualitatif du beau est possible même s’il y a des réfutations
  • Le beau doit exister comme une réalité intelligible en soi (≠opinions/humeurs)
  • Beau ≠ « Affaire de goût » subjectif. Règles objectives = harmonie et proportion

La définition du beau semble inaccessible mais il reste trois caractéristiques générales: la causalité, l’universalité et l’absolu.

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              Formes les plus hautes du beau: ordre, symétrie, défini, proportion, harmonie[pic 11]

                 (Nature mathématique du beau) = est beau ce qui est droit[pic 12]

                             Thèse universaliste et objectiviste (modèle classique)

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