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La structure de coûts de l’entreprise

Synthèse : La structure de coûts de l’entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Avril 2021  •  Synthèse  •  1 891 Mots (8 Pages)  •  433 Vues

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Thème 3 : l’organisation de l’activité de l’entreprise

Sous-thème 1 : économie : comment les facteurs économiques déterminent-ils les choix de production ?

Chapitre 1 : La structure de coûts de l’entreprise

Dans un contexte de mondialisation de plus en plus poussé, les entreprises doivent réfléchir sur leur capacité à développer et maintenir leur avantage compétitif. C’est la raison pour laquelle elles doivent analyser leurs coûts de production puis réfléchir sur la structure productive la plus adéquate en termes de combinaison de facteurs de production pour aborder enfin les stratégies à développer afin d’intégrer les contraintes environnementales et réfléchir sur le plan industriel à l’intérêt de sous-traiter une partie de leur activité.

  1. Caractériser la structure de coût de l’entreprise

L’activité des entreprises nécessite l’utilisation de facteurs de production dont les rémunérations concourent à la formation des coûts de production de l’entreprise.

  1. Quels sont les facteurs de production utilisés par l’entreprise ?

Pour produire des biens ou des services, les entreprises utilisent différents éléments appelés « facteurs de production » : du matériel, de la main-d’œuvre, de la terre…

  1. Le facteur travail

Le facteur travail est fourni par les ménages qui vendent leur force de travail en échange d’un salaire. Il se décline sous deux aspects :

– l’aspect quantitatif : la quantité de travail disponible est fonction de la population active, c’est-à-dire de l’ensemble des individus exerçant (population active occupée) ou cherchant à exercer (chômeurs) une activité rémunérée ;

– l’aspect qualitatif (qui sera étudié plus particulièrement en 2e année) : La qualité du facteur travail dépend de la qualification des travailleurs acquise grâce à la formation initiale (formation scolaire, universitaire) et continue (en entreprise, en centre de formation).

On utilise la notion de « capital humain » pour désigner l’ensemble des connaissances, aptitudes, compétences (savoir-faire, savoir-être) du travailleur.

En théorie, l’investissement en capital humain profite à l’individu (sa rémunération devrait augmenter) et aux entreprises (leur production devrait augmenter grâce à l’augmentation des compétences des salariés).  Mais la décision d’investir en capital humain est risquée : si la dépense est certaine, le gain ne l’est pas assurément.

  1. Le facteur capital

Il s’agit du capital technique, appelé aussi biens de production (par opposition aux biens de consommation), c’est-à-dire ensemble des biens destinés à produire d’autres biens et services (exemples : machines, bâtiments, véhicules). C’est ce capital qui est un facteur de production. Ces biens sont soit durables (utilisation > 1 an), on parle alors de capital fixe, soit consommé au cours d’un unique processus de production (utilisation < 1 an), on parle alors de capital circulant

Exemple : le groupe Michelin compte 68 sites industriels implantés dans 17 pays qui permettent, conjugués aux autres facteurs de production, la fabrication des pneus.

  1. Le facteur naturel (ressources naturelles).

Le facteur naturel regroupe l’ensemble des ressources minérales ou biologiques nécessaires à la vie de l’homme et à ses activités économiques. On différencie les ressources non renouvelables, constituées des matières premières minérales et les combustibles fossiles, des ressources renouvelables, comme la terre et les forêts.

Exemple : pour la fabrication de ses pneus, Michelin utilise des ressources non renouvelables (l’acier, la silice…) et des ressources renouvelables (le caoutchouc…).

  1. Le facteur connaissances

Le savoir, les informations et in fine, la connaissance permettent à l’entreprise de produire plus vite et mieux.

La recherche-développement regroupe les activités qui améliorent les connaissances ainsi que leur utilisation pour de nouvelles applications. Elle se compose de trois types d’activités :

– la recherche fondamentale, qui améliore les connaissances (découverte) ;

– la recherche appliquée, qui vise à trouver des applications à ces connaissances (invention) ;

– le développement, qui a pour objectif la mise au point d’un prototype (nouveaux biens ou nouveaux procédés) précédant sa mise en œuvre effective.

La R&D est mesurée par les dépenses liées à ces activités (dépenses en personnel comme les salaires des ingénieurs ou le matériel technique nécessaire).

  1. Les coûts de production de l’entreprise

Les coûts de production regroupent l’ensemble des coûts et/ou charges qui ont permis la réalisation d’un bien ou d’un service. On distingue :

les coûts fixes correspondent à des dépenses que l’entreprise doit engager quelles que soient les quantités produites : bâtiments, machines, salaires… ;

les coûts variables dépendent des quantités produites (par exemple, le coût des matières premières ou de la consommation d’énergie augmente avec la hausse de la production).

Exemple : les compagnies aériennes comme Air France ont des coûts de production élevés, avec notamment comme charges fixes les salaires du personnel et comme charges variables le carburant utilisé Parmi ces coûts de production, le coût du travail représente un élément important. Il comprend le salaire brut (salaire net avec les cotisations à la charge des salariés) et les cotisations sociales patronales.

Dans un contexte de mondialisation, avec une concurrence renforcée dans l’ensemble des secteurs économiques, la question du coût du travail apparaît essentielle pour la compétitivité des entreprises.

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