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La leçon de Ionesco

Synthèse : La leçon de Ionesco. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Juin 2022  •  Synthèse  •  527 Mots (3 Pages)  •  359 Vues

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Comment se manifeste l’autorité de la parole dans la relation professeur-élève dans la pièce de Ionesco la leçon ?

L’autorité de la parole dans la pièce la leçon de Ionesco, se manifeste de manière progressive et réside dans le savoir du professeur. Au début de la pièce la leçon, le professeur n’apparaît pas comme un personnage autoritaire, mais l’élève se soumet à ce personnage : l’élève au professeur « Mais oui, Monsieur, je suis à votre disposition, Monsieur » (p.6), car l’autorité de la parole du professeur réside dans le savoir de celui-ci. L’élève se soumet au professeur pour acquérir le savoir du professeur, et obtenir validation de ses connaissances. L’autorité de la parole est donc dut au savoir du professeur, ce savoir qui devient légitime car il est délivré par un professeur, mais ce savoir n’est pas forcement valide exemple : (p.15) lorsque le professeur veut démontre que l’espagnol est la langue mère de toute les langues, il invente une langue (le sardanapale), mais l’élève ne conteste pas que cette langue n’existe pas, car on ne conteste pas la parole d’un professeur. Au fur et à mesure que la pièce avance, le professeur exerce une autorité plus oppressante sur l’élève, une autorité qui tourne vers la tyrannie(il abuse de son statut), si bien que l’élève se repli sur elle-même et ne réagit plus intervient uniquement pour se plaindre de sa douleur : «j’ai mal aux dents ». On peut sire que la relation professeur-élève se dégrade au fur et à mesure de la progression de la pièce.

Comment et à quel moment cette autorité se trouve-t-elle complétement démystifiée ?

Le moment où cette autorité se retrouve totalement démystifiée, est lors du cour de philologie, lorsque l’élève montre son enthousiasme pour le cour, le professeur rétorque : « silence ! Que veut dire cela ? ». Cette réplique peut paraître agressive, tout au long de cette séance de philologie, le professeur étale sa science, réprimande l’élève lorsque celle-ci l’interrompt pour montrer ses connaissances : le professeur « Taisez-vous », cela paraît déplacé de répondre cela à une élève s’intéressant au cours. Cette autorité se retrouve totalement démystifiée lorsque le professeur montre une sorte de paranoïa, et une poussé de violence : l’élève :  « ça  va! Ça va ! J’ai mal…» le professeur : « Aux dents ! Dents ! Dents !... Je vais vous les arracher ,moi ! ». Dans ce passage le professeur à recours à une forme de violence, si la personne devient violente et impose des contraintes, pour se faire respecter, on peut dire que son autorité est moindre, car ici le professeur menace, ce qui démystifie l’autorité du professeur. Par la suite la violence et les menaces du professeur ne cessent d’augmenter : le professeur « Silence ! Ou je vous fracasse le crâne ! » l’élève : « Essayez donc ! Crâneur ! » Le professeur lui prend le poignet et lui tord. La démystification de l’autorité de la parole est visible, car le professeur recours à la violence physique, car il a peur de perdre son autorité, si il y a menace, violence, il n’y a plus d’autorité.

Melville Rachez 1I

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