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L'Histoire

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Par   •  3 Juin 2013  •  Cours  •  1 627 Mots (7 Pages)  •  684 Vues

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L’Histoire

L’Histoire est devenue une discipline scientifique à partir du 19ème siècle. Elle a besoin de données empiriques. C’est un processus de connaissance et vise à résoudre des « énigmes », à décrire et expliquer et grâce à des méthodes et des théories.

Pour faire l’histoire, il faut qu’il y ait un consensus sur l’existence de l’objet et de sa constitution. (Exp : Quand commence l’histoire de la Belgique ? Durant l’Empire Romain, en 1830, durant les Révolutions Brabançonnes ?) L’histoire de la sociologie commence peu après l’utilisation du mot « sociologie » pour la 1ère fois par Auguste Comte.

La fin du 18ème et le début du 19ème siècle ont vus les disciplines scientifiques se constitués, càd se séparer de la philosophie, du droit… et fonder des institutions propres dans les universités.

Johan Heilbron distingue 3 phases dans l’histoire de la pensée sociologique :

 La préhistoire (avant le 17ème siècle) (Comment fonctionnent les groupes humains ?)

 L’histoire pré-disciplinaire (17ème et 18ème siècles)

 L’histoire (à partir du 19ème siècle)

La pensée sociologique

La sociologie est une discipline scientifique. Selon la définition de Frédérique Lebaron, la sociologie est un fait social (objet) qui possède 3 caractéristiques (raisonnement sur l’objet) : il est indépendant des considérations morales et politiques, ancré dans les faits et qui fait l’objet d’un contrôle collectif.

Cette définition est insuffisante car la sociologie ne peut se résumer à une pensée. Il faut également un apport matériel comme des institutions, des chercheurs, des méthodes et des livres. La sociologie dépasse ainsi la pensée sociologique.

Leçon 1

L’Antiquité grecque

L’histoire de la pensée occidentale semble commencer dans la Grèce antique du 5ème siècle avec l’invention de la démocratie (parce qu’avant pas de traces écrites). Cette invention entraine une innovation majeure : le pouvoir de faire les lois n’est pas le pouvoir des dieux, c’est celui de l’assemblée des citoyens. La politique devient un art de gouverner la cité pour son bien et implique une réflexion sur le statut des lois et des normes. La politique passe ainsi des mains de l’aristocratie à celles des citoyens.

Les sophistes érigent la parole comme un art de la politique. Ils font de la critique un moyen de transformation de la politique et des mœurs. Pour eux, la cité doit être pensée. Le discours critique, rationnel commence à rendre compte de la vie sociale.

Platon

Platon tente de décrire la société idéale. Son modèle est l’existence d’un monde des Idées, monde idéal stable dont le monde sensible n’est qu’un reflet changeant. Dans ce monde idéal, se trouve la cité idéale, celle où les individus occupent la juste place (artisans, guerriers et gouvernants) et où la controverse politique n’existe pas. Notre monde lui, est un monde imparfait.

Le programme de Platon est anti-démocratique et vise à contredire l’idée qu’en instituant la démocratie, les Athéniens se donnent par l’échange des opinions, le moyen d’être collectivement maitres de la société.

Aristote

Pour Aristote, l’homme est un être social doté de la parole et susceptible de se donner des règles de vie commune, d’échanger des opinions et de valeurs, de distinguer et de discuter du juste et de l’injuste. Il ne pense pas qu’il existe un régime idéal. Tous les régimes politiques et les organisations sociales ont des défauts, certains sont meilleurs que d’autres en fonction de leur analogie avec la nature. La démocratie a besoin de la parole mais est conditionnée par le climat, la démographie…

La société est un corps. Pour se reproduire elle à besoin de la famille dans laquelle l’homme domine la femme et les enfants. Pour Aristote, il est naturel qu’il y ait des hommes esclaves. Chacun possède une place dans la société pour des raisons naturelles.

Du 5ème au 3ème siècle, le monde grec est soumis à des révolutions. C’est le rapport du pouvoir qui domine la réflexion.

Leçon 2

Le Moyen-âge

On ne possède pas beaucoup d’informations sur les philosophes de l’Empire Romain car on n’a pas retrouvé beaucoup d’écrits. On en possède plus qui viennent du Moyen-âge. Ces écrits se conservaient dans les monastères et les abbayes. De ce fait, les théologies que l’on possède de cette époque se regardent du point de vue de l’Eglise.

Augustin (354-430)

Augustin reprend la réflexion sur la cité dans un cadre théologique. Il distingue 2 cités : la cité de Dieu, idéale, où règnent la paix et l’égalité et la cité des hommes, matérielle, où les hommes pèchent. La cité de Dieu se manifeste dans la cité matérielle par l’Eglise. Mais il faut séparer les 2 cités et laisser à l’Eglise le spirituel, le soin d’organiser la cité matérielle.

La société médiévale est répartie en 3 ordres : Oratores, bellatores et laboratores. Avec l’apparition de la bourgeoisie commerçante et industrielle, les laboratores vont se diviser. La société se divise donc en 4.

Thomas d’Aquin (1225-1274)

D’Aquin s’inspire du rationalisme et reconnait les principes de légitimité de la propriété, le travail manuel de domination de la nature et la prohibition du prêt à intérêt. Il a une pensée normative

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