Introduction à l’ethnologie
Dissertation : Introduction à l’ethnologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jorane Mrc • 14 Décembre 2020 • Dissertation • 8 531 Mots (35 Pages) • 1 403 Vues
Introduction à l’ethnologie
Marie-Odile Géraud
Table des matières
I- Comment caractériser la démarche anthropologique ? 2
1) La reconnaissance de la diversité humaine 2
2) L’ethnocentrisme 2
II- Les étapes dans l’histoire de la pensée occidentale permettant l’émergence d’une réflexion anthropologique 4
1) Le tournant de l’ère moderne 5
2) L’invention du social 7
Marx et le matérialisme historique (milieu du XIXème siècle) : critique d’un modèle libéral 7
Durkheim et l’École Française de sociologie 8
3) Le social et le culturel 8
III- Naissance de l’ethnologie moderne 10
1) Des ethnologues qui ont contribués à sa naissance 10
2) Les caractères principaux de l’ethnologie 11
3) La vie sociale est symbolique et les pratiques non nécessaires 13
IV- L’anthropologie aborde les phénomènes culturels en insistant sur ces caractéristiques : 14
1) Phénomènes structurés et qui sont de nature systémique 14
2) Structure en grande partie inconsciente aux acteurs 15
3) Phénomènes arbitraires, contraignants mais aussi incorporés, naturalisée voire vu comme légitimes 15
Conclusion 15
Bibliographie : 16
Comment caractériser la démarche anthropologique ?
Démarche anthropologique :
C’est une discipline visant à montrer et comprendre la diversité humaine, les différentes organisations sociales, des représentations du monde, des croyances religieuses, de productions économiques, des savoirs et savoir-faire technique. Donc la diversité culturelle
La discipline s’intéresse donc à la diversité des pratiques sociales et humaines, la façon dont les groupes sociaux s’organise, les relations avec ce qui les entoure comme les interactions avec autrui voir même les interactions spirituelles.
Il y a 2 buts à l’ethnologie :
- Comprendre comment les êtres humains interagissent
- Comprendre la spécificité de ces modes
La reconnaissance de la diversité humaine
La reconnaissance de la diversité humaine a toujours été présente. Mais l’ethno se spécifie sur le plan culturel de la diversité, ce qui fait qu’une culture est originale.
Remarque :
Aucun groupe social n’as jamais vécu complétement replié sur lui-même. Il y a bien évidemment des ignorances de populations européennes par exemple, mais ils connaissent tout de même d’autre groupes rencontrés non loin.
Une des caractéristiques des groupes sociaux, ils ont toujours besoin de produire de la différence, pour s’affirmer et s’identifier soi-même, donc de pouvoir créer une distinction entre l’un et l’autre. Même si deux groupes sont quasi similaire, l’un dira que l’autre est radicalement différent et inversement.
Exemple :
Malinowski, un anthropologue de 1884 à 1942, écrit à propos de populations qui sont situé sur archipel de Nouvelle Guinée, sur les iles Trobriand, au large de l’Australie. Pas loin il y a les iles Dobu qui partage une culture semblable avec les habitants de Trobriand. Pourtant ceux-ci se vivent les uns les autres comme totalement différent. Et s’il arrive malheur à l’un, il dira que c’est la faute de l’autre. Pourtant d’un point de vu anthropologique, les deux peuples ont des similitudes.
L’ethnocentrisme
Race et Histoire de Lévi-Strauss est livre commandé par L’Unesco dans les années 50, avec pour but que l’auteur dénonce le racisme et l’antisémitisme, car il est juif. Mais en tant qu’anthropologue, ce n’est pas le rôle de Lévi-Strauss de dénoncer. Alors au lieu de ça, il va plutôt montrer qu’il y a une forme de racisme dans tous les peuples, blanc comme noirs, juifs comme chrétiens, etc. C’est la conscience de l’ethnocentrisme, qui est la chose que tous les peuples sans exception partagent, en se créant des étrangers « totalement différent ».
Ethnocentrisme :
Tendance à privilégier les normes sociales de son pays.
Lévi-Strauss parle aussi des ethnonymes, qui sont les termes par lesquels une société se désigne elle-même. En effet il a remarqué que souvent ces noms n’étaient pas des noms propres mais des substantifs au mot « homme », « parfait », ou « nous ». Rien que par leurs noms, il y a une mise à distance des peuples par rapport aux autres. Les uns seraient des hommes, des personnes, et les autres non. Ce caractère fait partie intégrante des groupes sociaux.
Ex : Inuit signifie « gens », « humains » ou « personnes » dans leur langue
C’est un processus pour sa propre identification qui est nécessaire.
Remarque :
L’inverse existe aussi, des peuples différents avec des pratiques religieuses ou un langage différent, qui se trouve communs et se considère amis. Comme la Suisse ou il y a des régions très différentes avec la suisse-allemande, française ou italienne, qui pourtant se trouve une identité commune.
Parfois donc, certains peuples n’accordent même pas le rôle d’être humain ou d’être à la hauteur d’eux aux autres. Comme s’ils étaient fait avec une essence différente d’eux, une différence de « nature ».
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