Intervention, apprentissage, didactique, pédagogie

INTRODUCTION

• Intervention, apprentissage, didactique, pédagogie

Sujets :

• L’enseignant doit-il et peut-il rendre les élèves plus autonomes ?
• Apprendre c’est changer. A quelles conditions l’élève peut-il s’impliquer dans ce processus ?
• Aucun n’apprentissage n’évite le voyage.

• Apprendre c’est changer

• Les élèves ont besoins de repères pour construire leur apprentissage.

• Repères, autonomie, changer.

I - Cadre général de la réflexion

Jean.Louis Martinand (Didactique des sciences physiques)

• Pédagogie : « l’art de conduire et de faire la classe » (Cornu, Vergnioux) = c’est celui qui accompagne l’élève dans son processus d’apprentissage, structurer les procéder qui permettent de conduire et faire[pic 1]
• Didactique :

• « la manière d’enseigner les notions propres à chaque discipline » (Laurence Cornu, Vergnioux) (discipline, contenu)
• « l’étude des processus d’élaboration et d’acquisition chez l’élève et de transmission chez l’enseignant des savoirs et savoir-faire d’une discipline » (Alain Hebrard, STAPS EPS, 1986)
• Relation Enseignement/Apprentissage
• Manière de structurer l’enseignement pour que l’élève apprenne donc en prenant en compte les caractéristiques de l’élève

• L’ensemble de ces réflexions porte sur l’identification de l’analyse de procédés de transmission.
• Ces procédés s’appliquent à des contenus d’enseignement spécifique à la discipline.
• On rentre dans la didactique de la discipline lorsque l’on prend en compte les contenus.
• L’ensemble des réflexions permettent la production de connaissances.
• Il y a aussi des travaux qui porte sur la production d’outils de décision = outil d’aide à l’intervention.
• Ca favorise la mise en œuvre pédagogique des enseignants.

II - Le cadre de réflexion plus spécifique au cours

Triangle didactique (ou pédagogique) – P. Meirieu (Apprendre, oui mais comment.) et J. Houssaye (Science de l’éducation)[pic 2]

• On va caractériser l’enseignant, son style pédagogique.
• Caractériser les savoirs par l’acquisition de la connaissance et de la compétence.
• Caractériser les élèves par rapport à la culture.
• La relation qui associe l’enseignant aux savoirs c’est la mise en place de la représentation.
• On va travailler sur la relation qui associe le savoir aux élèves ainsi que le rapport des élèves aux savoirs.

Point de réflexion sur l’exploitation du Triangle dans l’histoire de l’enseignement

• Survalorisation de la relation prof/savoir :

• Résume toute l’histoire de l’enseignement depuis 1880 jusqu’au années 1960
• Pendant cette période, l’enseignement consiste pour le prof a délivrer du savoir, de la connaissance sans se préoccuper du public qu’il a en face de lui sans s’en préoccuper.
• Dans cette dominante, différence a relevée entre l’enseignement secondaire traditionnel (école de la bourgeoisie) et l’enseignement primaire (école du peuple)
• A travers école du peuple que pédagogie va émerger.

• Démocratisation de l’école avec fusion après 1960
• Malgré les évolutions, la tradition reste : donner du savoir  des élèves (CM)
• Mise en place de cours pour découvrir d’autres choses, du soutient, du tutorat … : TD, TP, Options  sortir de cette tradition
• Survalorisation de la dimension pédagogique :

• Période pendant laquelle on a déstructuré les classe, (classe encarré, plus frontale  face a face entre les élève, prof a descendu sa table d l’estrade)  centration sur l’élève
• Débat sur l’école : opposition entre pédagogisme (relation à l’élève au détriment du savoir)/centration sur le savoir

• Survalorisation élève/savoir :

• Prise en compte de cette relation dans le années 80, à la suite de la démocratisation du système
• Chute de la réussite scolaire= augmentation de l’échec scolaire
• Classes hétérogènes : incapacité des profs à prendre en charge car pas préparés à ça
• Au collège, cherche à comprendre le problème élève/savoir, comment ils fonctionnent.

RAPPORT ENSEIGNEMENT/SAVOIRS

I - Structuration, conception d’une discipline d’enseignement caractéristique général de toutes disciplines

P. Arnaud (STAPS, Historien)

        A - Utilité sociale

• Pour qu’une discipline existe, il faut qu’elle soit utile socialement.
• Elle a pour mission de rendre compte de son utilité.
• L’enseignant à travers son travail de transmission est chargé également de rendre compte de cette utilité.
•  L’utilité social d’une discipline change, évolue, se modifie… si ce n’est pas le cas la discipline va à sa perte de crédibilité.
• Toutes disciplines sont plus ou moins importantes socialement (ex : l’éducation physique est utile socialement mais en ce moment il faut le prouver). (Besoins, valeurs en jeux de formation : insertion dans la vie et dans le monde du travail).
• Il faut prendre en compte :

• Le contexte social et les enjeux sociaux de formation (ex : former une citoyenneté sportive).
• Des valeurs et des normes éthiques.
• La santé

• L’utilité sociale est incontournable, mais évolue

• En fonction du contexte
• En fonction des enjeux sociaux de formation (ex : aujourd’hui pour qu’un personne puisse s’intégrer dans le monde du travail, il faut qu’elle soit adaptable, capable de travailler en équipe, capable de prendre des initiatives et de créer des choses)
• En fonction des valeurs éducatives, d’une éthique

B - Représentativité culturelle

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