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Interrogation de lecture Thérèse Raquin, Emile Zola

Cours : Interrogation de lecture Thérèse Raquin, Emile Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Avril 2019  •  Cours  •  726 Mots (3 Pages)  •  754 Vues

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Titre du recueil : « L’olive »

Année de publication : 1549

Mouvement : La Pléiade (constellation de 7 étoiles):

→ XVI ème siècle

→ groupe de 7 poètes français dont Joachim Du Bellay et Pierre de Ronsard

→ ils imitent les auteurs antiques et les poètes antiques (Pétrarque)

→ abandon des anciennes formes, enrichissement et modernisation de la langue française

Auteur : Joachim Du Bellay → né en 1522, mort en 1560 → fondateur de La Pléiade, il écrit « Défense et illustration de la langue française » en 1549 dans le cadre de définir les nouvelles règles poétiques.

Composition du poème : Sonnet → 2 quatrains + 2 tercets= 14 vers identiques=  isométrique.

→ Décasyllabes (10 syllabes); →  rimes embrassées (ABBA) dans les quatrains et rimes suivies (AABB) dans les tercets ; les 4 derniers → rimes embrassées. Les tercets sont liés par la rime.

Problématique : Comment la femme est-elle idéalisée par le sonnet ? Comment la forme du sonnet est au service de la mise en scène de la femme aimée ?

  1. Mise en place du décor dans les quatrains qui forment une unité forte
  • Description d’un moment privilégié : la naissance du jour → indicateur de temps → « déjà » de conjonction de coordination « et »= temps qui passe. Progression de l’action → verbes à l’imparfait : verbes mis en valeur en fin de vers.

        2ème quatrain : progression dans le temps ; naissance de la lumière et des couleurs : « Déjà le         ciel aux Indes rougissait ».

        « L’aube » → allégorie d’une belle jeune femme aux « tresses tant blondes ».

  • Le lieu : un décor précieux ; la métaphore « des perlettes »qui désigne la rosée qui fait écho aux termes « trésors » et « enrichissait ».

Les images → préciosité du décor, l’éclat, le scintillement de la nature à l’aube ; l’hyperbole obtenue par le déterminant « mille » renforce cet effet.

  • Dynamisme de la scène : fin de la nuit → image traditionnelle, empruntée à la mythologie : la nuit est une déesse montée sur son char précédée de « ses noirs chevaux ». Métaphore de la bergère qui rassemble : « Un grand troupeau d’étoiles vagabondes ».

L’adjectif épithète « vagabondes » → idée de mouvement ainsi que le participe présent « fuyant » et le verbe « chasser ». La nuit → sujet actif du verbe placé à la rime ; dotée d’une volonté propre + personnifiée.

Lumière : contraste dans le 1er quatrain entre le noir de la nuit et la faible lumière des étoiles

→ création d’un clair obscure= mystère. Somptueux décor → surgit la femme aimée.

  1. Le regard ébloui sur la femme aimée
  • L’apparition de la femme aimée : 1er tercet → introduit par une subordonnée circonstancielle de temps au passé simple → elle introduit la rupture + le surgissement soudain de la femme aimée.
  • Désignation de la femme aimée : elle n’est pas nommée précisément → utilisation d’une périphrase → divinités de la nature de la mythologie grecque : « une Nymphe ».

La femme paraît irréelle, divinisée ; comparée à une « étoile vive ».

L’adjectif épithète « vive », le verbe « sortir », le gérondif «  en riant » → vivacité , le dynamisme, l’énergie de cette femme heureuse. Elle apparaît à « l’Occident » et se trouve opposée à l’aube naturelle avec qui elle rivalise.

Dans le 2ème tercet, elle est désignée par la périphrase « cette nouvelle Aurore ». L’expression « jour honteux » → supériorité de la beauté féminine par rapport à l’aube naturelle. Parallélisme du dernier vers place la femme sur le même plan que « l’Indique Orient ». La femme → placée du côté de la région natale du poète « L’Angevin » ; dans ce cadre familier et aimé du poète que surgit la figure féminine.

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