Intelligence économique.

L’intelligence économique

Introduction :

        Jusqu’à ces dernières années réservées à quelques secteurs d’activité précis : industries de défense, aéronautique, TIC, énergie…

L’I.E. concerne aujourd’hui l’ensemble des secteurs de l’économie.

Elle fait partie des grandes sociétés de façon « naturelle », mais un peu moins pour les PME.

Une chose est sure :

Dans un monde globalisé ou la communication et la maitrise d’information sont devenues stratégiques, aucune entreprise ne peut aujourd’hui se permettre de rester à l’écart !

Ce rapport à l’information est doublement paradoxal :

• D’un cote, le besoin de s’informer se heurte à la surinformation qui inonde l’entreprise au quotidien.
• De l’autre le besoin de communiquer et d’échanger vers l’extérieur, se heurte, lui, au souci de se protéger.

Or, ce qui prime aujourd’hui c’est la vitesse.

Dans un monde de ruptures permanentes (marchés, acteurs, informations), on ne fonde donc plus une stratégie commerciale sur des certitudes mais sur des options.

Et, c’est là qu’intervient l’I.E. : elle consiste en la recherche d’informations discriminantes, actualisées et exclusives permettant de choisir la meilleure ou la moins mauvaise des options.

Définition de l’I.E.

L’intelligence économique peut être définie comme l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution, en vue de son exploitation, de l’information utile aux acteurs économiques. Ces diverses actions sont menées légalement avec toutes les garanties de protection nécessaires à la préservation du patrimoine de l’entreprise, dans les meilleures conditions de délais et de coûts. L’information utile est celle dont ont besoin les différents niveaux de décision de l’entreprise ou de la collectivité, pour élaborer et mettre en œuvre de façon cohérente la stratégie et les tactiques nécessaires à l’atteinte des objectifs définis par l’entreprise dans le but d’améliorer sa position dans son environnement concurrentiel. Ces actions, au sein de l’entreprise, s’ordonnent autour d’un cycle ininterrompu, générateur d’une vision partagée des objectifs de l’entreprise.

MARTRE

Définition selon Michael Porter

Une règle d’or :

« Donner la bonne information à la bonne personne, au bon moment, pour prendre la bonne décision »

IE : pourquoi ?

Outil de pilotage et facteur de performance, l’IE permet à une entreprise de :

• Maitriser et protéger l’information stratégique
• Produire des informations en mobilisant la capacité d’analyse et d’anticipation des collaborateurs
• Pérenniser son existence et se développer face à la concurrence, en décidant à bon escient et avec réactivité
• Mettre en évidence des opportunités et les exploiter pour le développement d’innovation, de partenariats, de gains de productivité, la conquête de nouvelles parts de marché
• Révéler des menaces et les réduire

L’intelligence économique est donc multiple dans son contenu et ses dispositifs.

Elle induit des fonctions à la fois informatives, anticipatrices et proactives.

L’avantage compétitif qu’une organisation peut en tirer repose sur sa capacité à maitriser les flux d’informations, en appui à ses actions, pour construire sa stratégie avec n maximum de réactivité et de pertinence.

Vidéo « l’intelligence économique » : « combinaison de  clefs ou l’entreprise trouvera la bonne clef ». « Ce qu’elle est, ce qu’elle veut et pourquoi »  « réalisation en interne ou en externe »

Depuis plusieurs années, études et recherches identifient les écueils :

• Absence d’intégration de l’I.E. au processus de décision
• Résistance au changement (approche organisationnelle)
• Manque de connaissances et/ou de moyens
• Manque de temps et de moyens
• Vision à court-terme

L’Etat s’est organisé en créant une structure plus légère et réactive, la délégation interministérielle à l’agence économique. Beaucoup de choses existent mais dans la réalité des entreprises, l’I.E. est encore marginale.

L’I.E. est un investissement (temps+ argent).

• Elle est pourtant difficilement quantifiable et chiffrable.
• Elle ne peut donc pas être définie avec des ratios d’efficacité, des retours sur investissement : c’est comme une « assurance information ».

En revanche, ce qui est certain, c’est que l’absence d’I.E. en entreprise peut entrainer très rapidement des pertes de part de marchés voire des cessations d’activités…

L’I.E. n’apporte aucune valeur ajoutée à l’entreprise !

Mais c’est un incontournable de survie, car c’est la maitrise de l’information qui va être le levier de compétitivité pour les entreprises, c’est un point clé du capital de l’entreprise :

Capital industriel

+ Capital humain

+ Capital informationnel

Donc : petit budget pour grand rendement

• CLE DE PERENNITE

Important :

Beaucoup d’entreprises en font sans le savoir : reste à partager et à professionnaliser pour rendre l’I.E. vraiment efficace…

Meilleure réactivité de l’entreprise

Mettre en œuvre une démarche I.E. est synonyme d’écoute et donc d’anticipation. Ainsi, l’entreprise sera en mesure de détecter les nouvelles tendances du marché et de réagir rapidement aux évolutions. Cette meilleure réactivité engendrera une satisfaction et une fidèlisation clients.

Meilleure anticipation des risques

Mieux connaitre son environnement permet à une TPE-PME d’éviter les pertes financières imputables à une méconnaissance. Exemple : s’il s’avère, dans le cadre de la politique RD d’une entreprise, que la technologie qu’elle souhaite développer est déjà brevetée ou en cours de recherche bien avancée chez un concurrent, avoir l’information lui permettra de ne pas engager des couts inutiles.

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