Fiche de lecture : Julien BERTRAND “se préparer au métier de footballeur : analyse d’une socialisation professionnel”
Fiche de lecture : Fiche de lecture : Julien BERTRAND “se préparer au métier de footballeur : analyse d’une socialisation professionnel”. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aglowacki • 9 Octobre 2020 • Fiche de lecture • 1 679 Mots (7 Pages) • 1 232 Vues
L’auteur de ce document est BERTRAND Julien. Il est docteur en sociologie de l’Université Lyon 2 et est membre du Groupe de Recherche sur la Socialisation (GRS). Il a dédié sa thèse sur la question de la socialisation des footballeurs professionnels. Le titre du document est “se préparer au métier de footballeur : analyse d’une socialisation professionnel”. La maison d’édition est DE BOECK Supérieur (qui est, par ailleurs, un des principaux éditeurs universitaires); son siège social se situe à Bruxelles (Belgique). Cet ouvrage figure dans la revue “STAPS (Revue internationale des sciences du sport et de l'éducation physique)” n°82 (publié en avril 2008) et de la page 29 à 42 (soit un total de 13 pages). Cette revue est publiée sur le portail web de référence pour les publications de Sciences Humaines et Sociales : CAIRN.INFO (chercher, repérer, avancer). Cette revue est une revue scientifique visant les personnes intriguées par le phénomènes, processus et méthodes sportifs.
Ce document relate du parcours (et donc étapes), des conditions et des différentes épreuves vécues des futurs ou présents footballeurs professionnels.
Les mots-clefs de ce document sont : football, professionnel, socialisation, disposition et vocation. A travers ces cinq mots clefs, nous pouvons résumer ce document.
Premièrement, le sujet principal : Le football. Le “football” est le sport le plus pratiqué et connu au niveau mondial. Il est très simple dans l’apprentissage car peu de règles et très simple dans la pratique car ne nécessite presque pas de matériels. C’est pourquoi autant d’individus ont un attrait pour ce sport qui peut se pratiquer n’importe où ( à partir du moment où sont matérialisés les lignes du terrain ainsi que les buts) et avec n’importe qui (camarades, famille, amis, …).
Le terme “professionnel” est très important, car les jeunes joueurs (à partir de 12 ans) ont pour but de devenir des professionnels dans le monde du ballon, d’être rétribué pour la pratique du football. L’auteur nous démontre les parcours ajustés des élèves pour arriver à leur but tout en étant à l’épreuve sur différents points importants. Ces élèves possèdent un stress constant car il existe une compétition interne (qui sera titularisé ? qui va être le meilleur ? est ce que mes efforts vont payer ? vais-je avoir plus de titularisation que lui ou lui (“course au temps” et à la titularisation)? Va se mettre en place une lutte individuelle pour arriver à leur principal objectif : le monde professionnel. L’auteur montre à travers deux contrastes l’effet de cette lutte; d’un côté : “se mobiliser dans un effort collectif pour faire face aux exigences de la compétition” et de l’autre, ces jeunes “intériorisent une perception de la pratique comme carrière individuelle qui se construit dans la concurrence interne et l’insertion sur un marché individualisant et qui rend difficile la production d’un attachement durable au club”, ce qui prouve que ces jeunes se retrouvent confronter à l’investissement au sein d’une équipe et à l’investissement personnel pour être “le meilleur”. L’auteur indique que l’on retrouve aussi ce contraste entre le club amateur (où “ils ont grandi”, où on joue pour l’équipe) et l’école de foot (où l’on va jouer pour soi, pour gagner cette compétition interne, et vaincre ce rapport concurrentiel). Pour accéder à cette professionnalisation, les joueurs vont faire face à de nouvelles conditions (salariat) et de nouveaux acteurs (agents, qui serait une “relation presque incontournable pour mener à bien leur projet. Ils attendent de leur part une connaissance experte du marché”, ). L’auteur démontre la valeur de l’argent dans le monde du sport, notamment du football. L’argent est un moyen de sanction (pas de primes si mauvaises notes, si manquement au règlement) et de récompense (primes de matchs si bonnes notes ou si bon match). Il évoque aussi la signature du contrat (ce qui contraint le joueur de rester, et en plus d’obtenir une paye). Pour le jeune, c’est une consécration et un étalon “de sa propre valeur à l’intérieur du club”, par cette signature, il sait qu’il a de la valeur dans le club car ce contrat est synonyme de confiance.
Via la “socialisation”, Julien Bertrand démontre que celle de ces jeunes est mise à l’épreuve. Jusqu’à l’adolescence, l’enfant est encore dans la socialisation primaire qui va lui permettre de construire son identité sociale. A ne vivre que par le foot, l’enfant n’aura pas d’autres repères que ces lieux (complexes : stades, gymnases, …) et ces individus (autres footballeurs, personnels soignants, entraîneurs, …) qui vont devenir leurs pairs. L’auteur nous certifie que ces jeunes vont aller s'enfermer dans “cette bulle” (représentant le temps passé et l’engagement dans le monde du football) dominant les autres interactions extérieures avec le milieu scolaire et le milieu familial. Du côté scolaire, plusieurs aménagements sont proposés aux collégiens/lycéens pour permettre de synchroniser le football et les cours. Cependant, “un enquêté sur cinq a connu des difficultés scolaires nettes au moment de l’engagement”, donc à partir de cette statistique nous pouvons conclure que ce n’est pas à cause d’un désintéressement et/ou un décrochage scolaire que les jeunes s’engagent dans ce programme sportif.
A travers le terme “Disposition”, l’auteur affirme que les élèves repérés et inscrits dans cette école possèdent
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