Fiche de lecture

FICHE DE LECTURE

IDENTIFICATION DE L’ARTICLE

SYNTHESE DE L’ARTICLE

LIGHEZZOLO Joëlle est maître de conférences en psychologie clinique et

Rosine DIWO

Philippe CLAUDON

Claude De TYCHEY

La revue STRESS ET TRAUMA date de 2007. Dans un premier temps nous allons voir les facteurs de risque. Et ensuite nous verrons les modalités pratiques de prévention en milieu scolaire.

Tout d’abord, la première tentative est elle-même un haut risque de récidive. L’un des principaux facteurs de risques sont les facteurs relationnels comme l’abandon ou l’indisponibilité des parents. Ensuit, il y a la surcharge externe causée par la quantité d’événements vécus ; les plaintes somatiques qui renvoient à la réalité externe ; et la vulnérabilité psychique correspondant à l’exploitation de la réalité externe.

«  Plus les événements ont été précoces pour l’adolescent, plus ils nous paraissent essentiels à prendre en compte car ils laissent entrevoir la souffrance et la détresse, passées ou actuelles, des parents de l’adolescent ayant pu, du fait de cette grande souffrance personnelle, être indisponibles à celle de leur enfant. »

Pour certains suicides, la survenue du passage à l’acte se fait dans le silence et dans l’absence totale de crise. Puis des facteurs prédisposant comme la maltraitance dans l’enfance ou l’abus sexuel et physique. Pour finir des facteurs précipitant comme les problèmes sentimentaux ou un vécu d’humiliation.

Après avoir vu les facteurs de risque nous allons voir les modalités pratiques de prévention en milieu scolaire.

Dans un premier temps, la prévention primaire permet d’empêcher la réalisation du geste suicidaire chez l’adolescent en souffrance. Elle consiste à identifier la traduction comportementale de l’état de surcharge, à identifier la traduction somatique de l’état de surcharge et à identifier les formes de souffrance mentalisées liées à la surcharge.

Dans un second temps, la prévention secondaire permet de développer auprès de l’adolescent suicidant de retour et de son groupe-classe. Cette prévention se fait sur trois niveaux : celui de l’adolescent afin de favoriser sa réintégration scolaire dans les meilleures conditions ; celui de l’établissement scolaire pour prévenir le geste suicidaire pouvant se trouver dans l’état post-traumatique ; celui de travaux appréhendant le phénomène de suicide dans l’après du geste fatal.

Dans un troisième temps, la prévention tertiaire permet d’envisager au sein même de la structure scolaire pour prévenir la rechute parfois fréquente. Ce niveau concerne notamment la famille qui va permettre à l’adolescent après son hospitalisation de lui offrir toutes les possibilités nécessaires pour éviter une éventuelle récidive. Et au niveau scolaire, à structurer un échange parents/enseignants plus serré pour absorber les difficultés de l’adolescent et de son comportement.

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