Exposé sur le réalisme

Introduction :[pic 1]

Le réalisme est un mouvement littéraire et culturel apparue durant la seconde partie du XIXeme siècle (vers 1850) et s’étendant jusqu’à la fin du siècle (vers 1890). Le mot réalisme est employé pour la première fois en Allemagne par des philosophes tels que Kant ou Goethe à la fin du XVIIIeme siècle. Il est réutilisé, en France, par l’écrivain Champfleury durant la seconde partie du XIXeme siècle en le définissant dans son livre nommé Le Réalisme, publié en 1857. C’est un mouvement qui se caractérise par sa volonté de représenter la vie de la manière la plus réaliste possible. On le retrouve dans l’art par la représentation de scènes réalistes et dans la littérature à travers des histoires inspirées d’événements reels et à travers la description objective de milieux sociaux.

Dans quel contexte le réalisme apparait-il et quelle place occupe-t-il dans la littérature du XIXeme siècle ?

(Présentation du plan)

Contexte historique

Echec des idéaux de la révolution de 1848 : la révolution promettait de réaliser les idéaux des romantiques : le suffrage universel, l’abolition de la peine de mort et de l’esclavage, le droit au travail, l’école gratuite, la liberté de la presse…

Mais cette révolution est un échec : louis napoléon Bonaparte est élu en 1848 puis fait un coup d’état en 1851. -> gouvernement autoritaire et les valeurs de la bourgeoisie et de l’argent qui triomphent

=> Beaucoup de déception, d’espoirs déçus.

XIXe siècle, la révolution industrielle 

-> Progrès techniques considérables et développement industriel sans précédent (machine à vapeur, industrie textile, construction de chemins de fer…)

-> Le capitalisme prend de l’ampleur (la Bourse)

-> montée en puissance d’une bourgeoisie d’argent

=> progrès technique ≠ progrès social

Prolétarisation accentue les inégalités sociales

Prolétariat : (selon Karl Marx) classe sociale opposée à la classe capitaliste. Elle est composée par les prolétaires aussi appelé travailleurs. Ce sont les gens qui doivent se soumettre à un travail salarié, c’est-à dire qu’ils vendent leur force de travail.

Prolétarisation : fait de devenir prolétaire

[pic 2]

Principes :

Dans la littérature, il a pour principes une représentation fidèle du réel et vise à comprendre et à analyser les comportements humains et les problèmes sociaux dans la société du XIXeme. L’auteur adopte alors de nouveaux procédés avec la description qui occupe désormais un rôle majeur dans l’histoire du roman. Elle a pour but le dressage du cadre de l’histoire et concerne souvent la description des milieux sociaux (ville, campagne…) ou bien des personnages. Pour respecter la réalité, les auteurs se rendent sur les lieux qu’ils décrivent dans leur roman et cherchent à les étudier le plus précisément possible. Pour cela ils peuvent, par exemple, dresser les plans d’un quartier dans une ville qu’ils souhaitent décrire. Il y a une forme de documentation qui s’ajoute à l’histoire racontée dans le roman. Ces histoires concernent toutes classes sociales de l’époque même les plus exclues. On représente le quotidien des personnes appartenant à ces classes et non pas une aventure d’un héros. La description de vies plus banales contribue à l’effet du réalisme. Le réalisme n’hésite pas à utiliser le point de vue des personnages pour donner une vision pessimiste de certains milieux  (classe ouvrière). Les personnages ne restent donc pas neutre et ont pour rôle d’énoncer plusieurs opinions sur le monde. On retiens également que tous ces principes font rupture avec le mouvement précédent du romantisme.[pic 3]

Art réaliste : [pic 4]

Les Raboteurs de Paris, Gustave Caillebote 1875.

Ici ce tableau est réaliste par la représentation d’une scène de la vie quotidienne et donc réaliste qui est l’entretien du parquet par des raboteurs. Le fais que cette scène est représentée sans artifice et de manière la plus fidèle qu’il soit à la réalité (attention aux détails : outils, acte banal) fais que ce tableau s’inscrit bien dans le mouvement du réalisme.

Des glaneuses

Ce tableau représente des glaneuses, des femmes pauvres que la loi autorisait à ramasser les rares épis de blé restant après la moisson. Elles accomplissent un mouvement répétitif épuisant.

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