Ergothérapie et autisme
TD : Ergothérapie et autisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aude Ginet • 26 Mai 2022 • TD • 555 Mots (3 Pages) • 309 Vues
Ergothérapie et autisme
TSA : le trouble de l’autisme est l’un des troubles neurodéveloppementaux. Les caractères diagnostiques actualisés par le DSM-5 sont définis dans deux dimensions symptomatiques qui sont :
- Les déficits persistants de la communication et des interactions sociales observées dans des contextes variés
- Le caractère restrictif des comportements des intérêts ou des activités
Cette définition dimensionnelle est complétée par un niveau de l’aide requise. La définition nécessite de spécifier si les conditions suivantes sont associées au TSA « déficit intellectuel, altération du langage, pathologie médicale ou génétique connue ou facteur environnemental, autres troubles développementaux, mentaux ou comportementaux ou catatonie ». Cette définition remplace celle, catégorielle, de troubles envahissant du développement de CIM-10 en attente de la CIM 11
Concrètement ?
Même si les principales caractéristiques sont présentes, chaque personne atteinte à ses particularités.
D’une façon générale, observation d’un comportement atypique (bizarrerie de comportement) avec peu de vocabulaire et peu de contacte oral avec l’autre, peu d’entre en communication, de ce fait peu de partage d’activité, qui sont elle-même restreintes (centre d’intérêt restreint). Difficulté de perception de perception de l’autre, notamment de ce que la personne peut exprimer ou ressentir (théorie de l’esprit peu ou pas acquise), associée à une difficulté de compréhension du fonctionnement sociétal, des intégrations continuelles qu’implique la vie en société.
Personne autiste de haut niveau : langage très développé, souvent très soutenu et de ce fait peu adapter à une discussion courante. Contact social pauvre (déficit en théorie de l’esprit) avec sensation d’être incompris des autres et de ne pas comprendre les autres, centre d’intérêt là aussi restreinte, développé de façon pointue.
Intervention en ergothérapie :
Possibilité d’intervention vaste, du fait de l’impact des troubles dans de nombreux domaines (école/étude, activité de loisir, logement, déplacement) et des particularités corporelles (dyspraxie, maladresse motrice du fait d’une coordination des membres de qualité moindre) et sensorielles souvent rencontrées (hyperacousie, hypo/hypersensibilité tactile, hypersensibilité visuelle)
Le but principal en ergothérapie est d’organiser une activité pour la rendre routinière et réalisable par la personne à son niveau. Très rassurant pour cette population qui a beaucoup besoin de repères, dans tous les domaines (manque de flexibilité notable)
Le rôle de l’ergothérapeute :
- Adapté l’activité en s’inspirant d’outils standardisés : PECS, méthode TEACCH, méthode A.B.A., Makaton (population de l’enfant), en généralisant les acquis à toute sorte de situations (la personne avec autisme étant très ritualisée, elle est capable de réaliser une activité dans un contexte, mais pas dans un autre. À travailler très tôt pour faciliter la flexibilité et l’adaptation à un imprévu/une situation nouvelle.
- Créer un groupe d’entrainement aux habiletés sociales, conjointement avec un collège [au SAMSAH : ergo+ neuro], le but étant que les participants comprennent les codes sociaux pour comprendre le comportement de leurs interlocuteurs. Plus ces compétences sont apprises tôt, meilleure sera l’inclusion de la personne dans son environnement.
- Mettre en place des compensations permettant à la personne avec autisme d’être autonome et indépendante dans la réalisation des activités qu’elle souhaite faire et nécessaires à une qualité de vie optimale (outil informatique, AVS, auxiliaire de vie.
L’ergothérapeute est amené à évaluer les capacité et particularité de la personne avec autisme afin d’adapter son plan d’intervention. L’observateur direct est également un bon outil afin de connaître les facilitateurs de la personne ainsi que son fonctionnement.
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