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Cours d'économie

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Par   •  21 Novembre 2018  •  Cours  •  18 198 Mots (73 Pages)  •  477 Vues

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RAPPEL :

L'économie était considérée comme la science de l'accumulation des richesses. (cf origines du mot économie).

On définira plus tard l'économie politique où là il s'agit de traiter de la gestion des richesses de la nation. L'économie est aussi considérée comme étant la science des choix de nos jours qui a pour vocation d'analyser comment les Hommes s'organisent pour satisfaire leurs besoins sous contraintes (rareté, temps, argent...).

Elle est le résultat d'une tradition très longue qui remonte à l'Antiquité où on faisait de l'économie sans le savoir, dans un contexte différent, et non pas comme une discipline avec des objectifs à viser.

Les physiocrates étaient des économistes français du XVIIIème siècle qui ont donné les bases de l'économie d'aujourd'hui avec François Quesnay à la tête. Ils avaient pour principe que l'origine de la richesse est le travail de la terre. Leurs réflexions s'orientaient vers le renforcement de la puissance du prince. La préconisation de la politique économique s'est dirigée vers un protectionnisme. Ils jettent les bases de l'économie modèle en ayant l'intuition qu'en économie ils existent des lois qui président les lois naturelles auxquelles il faut s'adapter. Dans la mesure où l'agriculture était la source principale de richesse, les autres domaines ne faisaient que circulaient la nature. Quesnay était un médecin et a découvert la circulation du sang. En partant de cette découverte, il calque ses principes sur l'économie.

Les classiques synthétisent ceux qui ont précédés et considéraient que l'économie est une science autonome. Ils gardent l'idée qu'il reste un certain nombre de lois et il ne faut pas entraver le fonctionnement de l'économie. L'Etat doit simplement faire respecter ses « règles du jeu ». Ils créent « la main invisible »

Ricardo partage les mêmes principes qu'Adam Smith. Ricardo va approfondir la notion de répartition. En s'appuyant sur les analyses de Malthus qui a développé les lois de la population (→ Au fur et à mesure que la population augmente, les terres deviennent de plus en plus rares et chers, et les propriétaires fonciers vont augmenter leurs prix et les agriculteurs vont payer plus cher les rentes qui va être répercuté sur les produits issus de la culture. Les salaires vont augmenter et faire diminuer les profits des industriels) Ricardo va préconiser une libéralisation du commerce pour baisser, non pas le salaire, mais les salaires nominaux (càd le prix du blé a partir duquel est calculé les salaires).

A partir de la fin du XIXème siècle, le courant classique va progressivement être remplacé par le néo-classique qui s'appuie sur les mêmes fondements de pensées (ils partagent l'idée que l'économie doit rester libre, et que les affaires économiques restent rationnels et se font en fonction des intérêts) la différence se pose sur la notion de a valeur. Pour les classiques, la valeur est le travail alors que pour les néo la valeur n'est pas l'utilité càd pas la capacité de ce bien de satisfaire le besoin mais l'utilité est mesurée à la marge. Csq => le marché devient le centre névralgique de l'économie, c'est à travers le marché que la valeur est déterminée. Les classiques réfléchissaient sur la question de la croissance, comment l'augmenter, alors que les néo cherchent l'équilibre pour tous les agents et donc donner lieu à une CPP.

Face à cette économie orthodoxe, il y a eu des contradictions face à cette façon de l'envisager, Marx en faisait partie.

Le point commun entre l'économie orthodoxe et les opposants à cette économie est l'idée qu'il existe des lois naturelles en économie. Ils pensent que les lois dépendent des caractéristiques de la société. Ces lois sont donc relatives et historiques. Tous les opposants s'accordent aussi sur la théorie du laisser-faire (sans intervention de l'Etat). Dans la mesure où les caractéristiques de l'économie dépendent de la société.

Keynes part du système capitaliste et est donc partisan de l'intervention de l'Etat tout comme Marx.  

(Voir autre cours)

Le principe de base de l'économie est l'offre. C'est à partir de l'offre que tous les mécanismes de l'économie vont s'agencer. L'offre créée sa propre demande. Plus on produira, mieux l'économie se portera : il ne faut donc pas entraver la production. En garantissant une offre importante, on garantit aussi qu'il n'y ni chômage ni pauvreté.

Loi des débouchés: toute offre, toute production rencontrera nécessairement une demande dans la mesure où : salaire → dépense → achat.

La monnaie est considérée comme intermédiaire, neutre, sans influence sur le marché pour les néo-classiques

Keynes (plus proche de l’analyse classique) s'élève pour proposer une économie de la demande, il pense que le moteur de l'économie est la demande. Il n'y a pas d'offre s'il n'y pas de demande. La monnaie n'a plus la même définition que chez les néo-classiques. C'est pour lui un actif comme un autre. On peut la garder, on n'est pas obligé de l'utiliser systématiquement. Dans ce cas-là, l'offre ne créée pas sa demande. Du fait de cette politique de relance, l'Etat va intervenir en orientant l'économie et en la soutenant car contrairement à ce que pensent les classiques et les néo-classiques, le marché n'est pas autorégulateur, au contraire il peut s'enfoncer («  crises cumulatives  » si l'Etat n'intervient pas).

Aujourd'hui on a une sorte de brassage de toutes ces économies.

Chapitre 1 : Les fonctions de l'économie

L'économie est l'étude des satisfactions des besoins: la production, répartition de la production, la consommation de la production.

  1. La production

Qu'est-ce que la production? C'est la création de biens, qui sont nécessaires à la satisfaction du besoin, par des facteurs rémunérés.

La production est mesurée par le PIB (càd tout ce qui a été produit sur un territoire donné quel que soit les auteurs de la production). Il y a aussi des productions marchandes et non marchandes.

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