Concours national d'accès aux écoles de management
Fiche : Concours national d'accès aux écoles de management. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar josef_21k • 16 Mars 2019 • Fiche • 1 588 Mots (7 Pages) • 762 Vues
CONCOURS NATIONAL D’ACCÈS AUX ÉCOLES DE MANAGEMENT (CNAEM)
(ENCG)
FILIERE ECONOMIQUE ET COMMERCIALE
OPTION SCIENTIFIQUE
EPREUVE : HISTOIRE, GEOGRAPHIE ET GEOPOLITIQUE DU MONDE CONTEMPORAIN
Le mardi 15 mai 2018 - de 8 h à 12 h
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L’épreuve comprend 5 pages
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Le candidat traitera l’un des deux sujets suivant. Il en recopiera l’intitulé sur sa copie.
Sujet 1 : Les enjeux géopolitiques du monde contemporain.
Sujet 2 : Sur la base du dossier documentaire, vous traiterez le sujet suivant :
Les enjeux géopolitiques et géoéconomiques de la Puissance Chinoise
1990-2018
Composition du dossier documentaire
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DOCUMENT N° 1 Chine/Etats-Unis : vers une guerre froide ?
Libération 12 décembre 2016 -L.Defranoux et R. Balenieri, Correspondants à Pékin
Un couple en voie de divorce : Les relations sino-américaines version Donald Trump ne pouvaient commencer sur des pires bases. Celles d’une défiance déjà électrisée par les coups de semonce du candidat républicain que les sorties du désormais président élu attisent encore davantage. Et qui pourrait déstabiliser plus profondément l’équilibre mondial que les relents de guerre froide entre Washington et Moscou. Sous la présidence Obama, le président chinois, Xi Jinping, était parvenu à former un couple inattendu avec le locataire de la Maison Blanche. A commencer par leur engagement mutuel dans l’urgence de la lutte contre le changement climatique. Désormais, la lune de miel symbolique vire à la lune de fiel. En acceptant de prendre au téléphone, le 2 décembre, la présidente de Taiwan, Tsai Ing-wen, Trump a enfin touché Pékin en plein cœur. Jamais, depuis 1979 et la fermeture de l’ambassade américaine à Taiwan, un président américain ne s’était entretenu avec son homologue taïwanais.
«La confiance est écornée. La relation sino-américaine sous Trump va commencer sous la vigilance, ce n’est jamais bon», s’inquiète à Pékin un diplomate occidental. Surtout lorsque les deux plus grandes puissances mondiales s’inscrivent dans l’escalade verbale. Avec un Trump capable de balancer deux tweets dans lesquels il accuse Pékin de «dévaluer sa monnaie», de «lourdement taxer» les importations américaines et de «bâtir un vaste complexe militaire» en mer de Chine méridionale. Ou pire, le 11 décembre, lorsqu’il menace de s’affranchir du principe clé de «la Chine unique» pour obtenir en échange des concessions de la part de Pékin. Comme en matière commerciale. «Je ne veux pas que la Chine dicte mes actions», promet le nouvel homme fort américain.
DOCUMENT N° 2 Chine : forte ou très forte, quelle croissance en 2017 ?
LES ECHOS 03/01/ 2017 CHINE NOUVELLE/SIPA.
La croissance chinoise, après avoir tutoyé des sommets avant 2014, est aujourd’hui en dessous des 7 %. - Alors que le gouvernement prévoit un ralentissement de la croissance en 2017, un indice manufacturier indépendant est au plus haut depuis quatre ans. Le chiffre devrait quoi qu'il en soit se situer entre 6,5 et 7 %. 2017 sera-t-elle une nouvelle étape dans le ralentissement de la croissance chinoise ? C'est ce que prévoit un think tank dépendant du gouvernement chinois. Dans un article au Shanghai Securities News publié ce mardi 3 janvier, le service des prévisions du Centre d'information d'Etat (SIC) estime que la croissance chinoise devrait être de 6,5 % en 2017, après 6,7 % en 2016 et 6,9 % en 2015. Avant 2014, la croissance chinoise était supérieure à 7 %. Pour le SIC, la dynamique insufflée à l'économie par les nouvelles technologies va continuer de stimuler la croissance mais ne sera pas en mesure d'enrayer la tendance au ralentissement. Mais ces prévisions semblent être infirmées par un baromètre publié ce mardi qui affiche une forte accélération de l'activité manufacturière en Chine.
DOCUMENT N° 3 : L'OCS, ou comment contourner les Etats-Unis en Asie centrale de Julien Wagner OCTT/2017
Il y a onze ans, la Chine et la Russie initiaient la création de l'OCS, émanation du Groupe des cinq (ou groupe de Shanghaï) crée en 1996. Composée de la Chine et de la Russie donc, mais aussi du Tadjikistan, du Kirghizstan, du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan. Peut-être bientôt, de l'Iran et de l'Afghanistan. L'OCS, dont le sommet 2012 s'est achevé à Pékin le 7 juin dernier, possède un avantage majeur : les Etats-Unis en sont absents. Puissance planétaire, Oncle Sam est présent quasiment partout. Comme il « contenait » hier l'URSS (stratégie du containment), il semble aujourd'hui, à travers sa présence militaire, contenir la Chine. Aussi bien à l'est (Japon, Corée du Sud), qu'au sud (Philippines, Vietnam, Australie) ou à l'ouest (Afghanistan, Ouzbékistan, Kirghizstan). A l'ouest justement, quelque chose de nouveau : l'OCS. Ce forum de coopération économique et militaire, s'il a comme objet, pour Pékin, la sécurisation de l'approvisionnement en hydrocarbures et le développement des échanges commerciaux avec l'Asie centrale, il a aussi l'avantage stratégique indéniable de ne pas prendre en compte les intérêts américains, et peut-être à terme d'éloigner les pays membres de son influence, desserrant d'autant l'étreinte ressentie.
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