Chapitre SES : quelles sont les sources de la croissance ?
Cours : Chapitre SES : quelles sont les sources de la croissance ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar victoriapogu • 5 Novembre 2020 • Cours • 3 766 Mots (16 Pages) • 448 Vues
FICHE Thème 1 : Croissance, fluctuations et crise
Chapitre 1 : Quelles sont les sources de la croissance ?
- Qu’est-ce que la croissance éco ?
- Croissance et expansion
Définition par François Perroux : « la croissance économique est l’augmentation soutenue durant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension : pour une nation le produit global brut ou net en terme réel ».
-On différencie « croissance » et « expansion » puisque la croissance est un phénomène de longue durée tandis que l’expansion peut être observée sur une période relativement courte.
-Il faut enlever les effets de l’inflation pour voir les richesses produites = PIB réel, constant, en volume ou déflaté, au prix.
- Caractéristiques de la croissance : La croissance économique est un phénomène récent (apparue depuis l’époque de la révolution industrielle dans les années 1800), irrégulier, et il diffère selon le temps et l’espace (exemple : en 2012 le PIB de la Chine a augmenté de 7,8% face à celui de la Grèce qui a diminué de 6,6%).
- Mesurer la croissance éco
- Mesure de la croissance économique : l’indicateur de mesure est le PIB, il permet d’additionner des quantités de nature différente
- PIB = somme des valeurs ajoutés + TVA + droits et taxes de douanes – subventions sur les importations
PIB/habitant : indication sur le niveau de vie (= quantités de biens et services que les individus possèdent en fonction de leurs revenus) du pays (quantitatif)
PIB/habitant = PIB/ le nombre d’habitant d’un pays
PIB = PIB marchand – PIB non marchand
PIB PPA (=parité de pouvoir d’achat) PIB qui tient compte des pouvoirs d’achats intérieurs dans les différents pays analysés
PIB par la demande = consommation finale + formation brute de capital fixe + exportations – importations + ou – les variations de stock
- Limites du PIB :
Le PIB ne prend pas en compte le travail domestique ni le bénévolat
Ni l’économie souterraine elle comprend le travail légal (= réaliser une activité pour augmenter ses profits pas d’impôts ni de cotisations sociales mais pas de sécurité sociale) et illégal
Le PIB ne prend pas en compte les externalités (=action positive ou négative d’un agent éco sur le comportement et le bien-être d’un autre agent éco sans compensation monétaire) + ne prend pas en compte la provenance de la production (ex : séisme qui détruit une ville, dans une première phase il n’augmente pas puis lors de la reconstruction de la ville il augmente)
Le PIB ne prend pas en compte le bien-être et évalue mal le niveau de vie, l’augmentation du PIB par habitant ne joue pas tant que ça sur le bien-être de la population. Ce n’est pas parce que la richesse monétaire augmente que le bien être des habitants augmente aussi (pas les mêmes proportions) : paradoxe easterline.
Les richesses sont concentrées dans certaines régions du monde tandis que d’autres sont pauvres. Le niveau de vie est représenté par le PIB/hab mais présente des disparités à l’intérieur même d’un pays + importants écarts dans l’espace et le temps
Le PIB ne prend pas en compte les inégalités, le chômage et la pauvreté, le patrimoine, l’accès aux soins et à la scolarité, les externalités (pollution qui augmente et les individus qui se sentent moins bien), la nature de la production pas distinguée du point de vue social (ex : anti dépresseur population pas forcément plus heureuse mais le PIB augmente) = PIB représente un contour monétaire
Ce que le PIB mesure bien : additionner des quantités de nature différente, bonne mesure de la production surtout marchande, évolution de la croissance et de l’activité économique dans le temps et dans l’espace
Ce que le PIB mesure mal : le niveau de vie et le bien-être, production souterraine légal (estimée seulement), la production non marchande
Ce que le PIB ne mesure pas : les externalités (positive ou négative), le travail domestique et le bénévolat, la provenance de la production, les inégalités, le chômage, la pauvreté, la destruction de richesses, l’environnement, le développement humain, bonheur, bien-être, économie souterraine illégal
Le recours à l’IDH :
IDH : c’est l’indice de développement humain il comprend trois dimensions la santé et la longévité (par l’espérance de vie à la naissance), l’instruction (par la durée moyenne de scolarisation et la durée attendue de scolarisation) et le niveau de vie décent (mesuré par le RNB/hab)
Cette dernière dimension a pour indicateur le RNB par habitant qui s’obtient à partir du PIB le PIB exerce donc une influence directe sur l’IDH.
L’IDH ne dépend pas que du RNB (doc 14,3p34) mais bien des trois dimensions ce qui explique que certains pays ont un meilleur rang IDH que d’autres malgré un RNB plus faible.
L’IDH prend en compte le bien-être de la population et le développement humain
L’idée est de compléter le PIB et de pallier certaines de ses limites.
Crée par Amartya Sen en 1990
- RNB/ hab = PIB par habitant + Revenus reçus de l’étranger – revenus versés à l’étranger
- Objectifs : mesurer le développement des pays sans en rester à leur poids économique. Il intègre des données + qualitatives.
Le développement est en effet un processus qualitatif de transformation des structures éco, sociales et mentales qui accompagnent et favorisent la croissance éco d’un pays. Il s’inscrit dans la longue durée et est associé à la notion de progrès.
- Relation PIB/hab et IDH : + le PIB est élevé = + le RNB est élevé = + l’IDH est élevé car le RNB se calcule à partir du PIB
Exemple : La Norvège est classée première pour l’IDH et 7ème pour le RNB/hab
Le Niger est classée 186ème pour l’IDH et 182ème pour le RNB/hab
- De plus, le RNB/hab a une influence sur les autres indices de L’IDH :
-des revenus plus élevés permettent de mieux se nourrir et de se soigner, donc contribue à l’indice de l’espérance de vie
-des revenus plus élevés permettent d’élever le niveau d’instruction (ex : envoyer les enfants à l’école au lieu de les faire travailler) ce qui contribue positivement à l’indice d’instruction
-de plus une population qui a des revenus élevés peut payer des impôts. Ce qui peut permettre aux administrations publiques de disposer de moyens pour financer des programmes sanitaires et éducatifs.
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