Anthropologie
Cours : Anthropologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Béné Denys • 1 Novembre 2015 • Cours • 4 426 Mots (18 Pages) • 1 038 Vues
Thème 3 : Les pratiques de soins
CM8 - La santé des exclus
I°/ Qu'est-ce qu'un exclu ?
Une étude réalisé par une sociologue Isabelle Parizot, qui écrit un ouvrage "soigner les exclus, identité et rapports sociaux dans les centre de soins gratuits". Mais avant d'aborder concretement son travail, il va etre question de qu'est-ce qu'un exclus?
On est sociologue, on cherche à se debarasser des prénotions. Quand on dit exclus, de qui parle -t-on, on fait référence a Serge PAUGAM. La notion de pauvreté c une notion relative, qui varie selon les lieux et les époques. Et il explique que si les sociologues cherchent a definir ce qu'est la pauvreté, c'est-à-dire qu'il se donne des critères, finalement il va faire réifier, ou reproduire des catégories sociales existantes. La démarche principale du sociologue c de rompre des prénotions. L'idée c de ne pas reproduire le discours social, qui existe au sein de la société. L'idée c de se débarasser des prénotions. Donc, le sociologue ne va pas décrire la pauvreté selon des critères précis. Mais il va s'interesser a la maniere qu'une société definit la pauvreté, c pas lui qui définit la pauvreté, il trouve une société et il voit comment cette société définit la pauvreté, comment traite ces pauvres.
Pour Paugam, deux aspects devront etre pris en compte:
-- l'assistance, est-ce qu'un personne a besoin d'assistance au sein d'une société donnée? il dit egalement qu'il ya une attitude de la société à l'égard des pauvres.
Il résume sa pensée en trois points:
-- il explique que ce n'est pas la pauvreté ou l'exclusion en soi qui apporte mais les formes sociales et institutionnelles qu'elles prennent au sein d'une société donnée.
-- Ces formes ne sont pas définitives car elles sont le produit d'un processus social. La pauvreté prend des formes différentes. Les dénominations des formes d'assistances evoluent, comme le rmi mis en place, RSA en 2009.
-- Le statut des pauvres dépend des critères donnés dans une société sur ce qu'est la pauvreté, c'est-à-dire le niveau de vie, la participation à la vie economique et sociale, mais aussi les interactions qui existent entre ceux qui sont désignés comme "pauvre" et le reste de la pauvreté.
Ensuite, il fait réference aux formes élémentaires de la pauvreté. Il désigne ces formes élémentaires:
Les formes elementaires correspondent à différents types de relations d'interdépendance entre une population désignée comme pauvre, et sa dépendance à l'égard des services sociaux et du reste de la société. L'idée c bien de voir comment une société donnée s'interessent aux pauvres, les gèrent, en mettant en place différentes formes de gestion.
3 formes elementaires de pauvreté:
-- la pauvreté intégrée
-- la pauvreété marginale
-- la pauvreté disqualifiante
Il peut y avoir des évolutions dans le temps, c pas forcément figé.
La pauvreté intégrée, il s'agit moins d'une forme d'exclusion sociale ou de stigmatisation que d'une situation liée à la pauvreté économique d'une région. Il prend l'exemple de l'ITALIE, pour indiquer qu'on est face à une forme de pauvreté intégrée. Le sud de l'Italie très pauvre.
La pauvreté marginale se caractérise par une frange marginale de la population. Il s'agit de personnes qui sont considérées comme inadaptées à la civilisation moderne. Ces personnes n'auraient pas su s 'adapter au developpement economique et sociale du pays. On trouve cette pauvreté, dans les pays où le taux de chomâge est faible. Mais on constate que ces personnes ne font pas d'effort pour s'adapter au développement du pays. On trouve ça essentiellement en ALLEMAGNE.
La pauvreté disqualifiante se caractérise par le fait que les pauvres sont exclus de la sphère productive et sont dépendants de l'action sociale. Dans ces sociétés, on considère que l'exclusion est une menace pour la cohésion sociale ; il y 'a une peur de devenir pauvre, on va retrouver cette forme de pauvreté, en FRANCE et en ANGLETERRE. En France, on constate qu'il ya une aide aux pauvres qui est vu comme une assitance, La France est touchée par un fort taux de chomage.
II°/ Les soins délivrés aux exclus de la société française
1) L'évolution de la situation des exclus
Pour comprendre la situation actuelle, il est nécessaire de prendre en compte le contexte socio-historique. Durant ce qu'on appelle, les Trente Glorieuses, les 30 ans qui ont suivi la 2nde guerre mondiale, on est dans une situation de plein emploi, niveau de vie de la population augmente régulièrement, taux de chomâge est insignifiant et durant cette période, l'accès aux soins de pose pas de problèmes. On met en place, des mesures assistancielles. La france avant etait dans une forme de pauvreté marginale, ensuite a basculé dans une pauvreté disqualifiante, vers les années 80. Durant les années 80, les choses évoluent, le taux de chomage va augmenter, on passe) on passe de 6 % dans les années 70 à 10 % en 1987, et à partir de là on voit apparaitre de nouvelles formes de pauvreté.
Si on prend un indicateur tel que le taux de pauvreté, entre 1970 à 2001 on passe de 15 % à 6%. On voit donc appaitre de nouvelles formes de pauvreté. C'est L'allocation de solidarité aux personnes agées, qui va les permettre, taux de pauvreté bascule de 27 à 15 % car on distribue une allocation, et il sortent d'une population dite pauvre. Les médecins et les hopitaux sont peu enclins, peu desireux, de prendre en charge ces pauvres car ils sont soumis à des contraintes budgétaires pck c pas couvert par l'assurance maladie. Ces personnes qui n'ont pas de couverture maladie, des associations vont s'organiser pour des soins gratuits, on va voir egalement des dispensaires (ce qu'on appelle aujourdhui les CMS), mais aussi des dispositifs de précarité dans les hopitaux.
Comme le nombre de personnes sans couverture maladie augmente, en 1999, on va créer la CMU (mise en place en 2000). La CMU est destinée à des personnes qui résident en France, de maniere stable et régulière depuis plus de trois mois, et qui n'ont pas droit à l'assurance maladie à un autre titre. Ces des personnes qui sont en fin de drois, qui ne travaillent plus vis à vis de la sécu sociale.
En 2000, le nombre de bénéficiares CMU, corrsespond à 1,1 millions de personnes. 2006: 1,6 millions de bénéficiaires. en 2010, on est a 2,2 millions de personnes.
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