Analyse de documents /Les révoltes parisiennes de février 1848
Analyse sectorielle : Analyse de documents /Les révoltes parisiennes de février 1848. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar SachaLettres • 22 Avril 2022 • Analyse sectorielle • 437 Mots (2 Pages) • 345 Vues
Analyse de documents – Histoire
Les révoltes parisiennes de février 1848 provoquent la chute de la monarchie de Juillet. Le roi Louis-Phillipe abdique le 24 février 1848 et Alphonse de Lamartine proclame alors la IIe République. Les revendications démocratiques et républicaines se multiplient mais les tensions politiques augmentent. Le premier document est un extrait du livre « Histoire de la révolution de 1848 publié en 1860 par Alphonse de Lamartine. Il décrit l’espoir et les attentes du peuple envers la IIe République. Le second document est une lettre écrite par George Sand le 10 juin 1848. Elle s’adresse à Hortense Allart. Dans celle-ci, elle rapporte son désespoir face à une égalité qu’elle ne verra jamais.
Ainsi, nous pouvons nous demander comment l’espoir porté par les événements de février 1848 est détruit par la réalité des faits.
Dans un premier temps, nous étudierons l’espérance provoquée par la IIe République. Puis, nous verrons que ces deux documents présentent des visions différentes des événements.
Tout d’abord, la proclamation de la IIe république est provocatrice d’espérance.
En effet, la monarchie de Juillet instaurée par le roi Louis-Phillipe est un régime autoritaire qui ne convient aux Français. Dans le premier document il est décrit comme un gouvernement tyrannique. Les sentiments d’instabilité et d’insécurité se font alors ressentir puisque la monarchie de Juillet est associée à la Terreur. De plus, les répressions et les arrestations dans le sang étaient nombreuses. Les révoltes parisiennes de février 1848 veulent donc mettre fin à l’autoritarisme.
Puis, la IIe République est porteuse de revendications sociales. Comme le souligne George Sand, les inégalités sont nombreuses. Ainsi, les premières mesures instaurées par la IIe République tente de répondre aux revendications sociales. Notamment grâce à la fin de la censure, l’abolition de l’esclavage dans les colonies, ou encore la mise en place du suffrage universel masculin. De plus, la création des Ateliers Nationaux permet d’embaucher plus de 180 000 chômeurs parisiens et les temps de travail journalier est réduit à 10h à Paris et 11h dans les provinces.
Enfin, les efforts réalisés par les Hommes s’opposants à la monarchie de Juillet sont récompensés. Dans le premier document, ils sont dépeints comme de réels ayant inspirés la population à se révolter face à aux « excès » et aux « démences » d’un gouvernement autoritaire. Ainsi, leurs actes prennent un sens
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