Écrit D'observation

Écrit d'observation

La structure : La maison d’enfants accueille 12 garçons et filles âgés de 12 à 18 ans, placé soit par placement judiciaire par des Juges pour enfants ou administratif soit par les parents auprès des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (l’ASE). Ces adolescents sont placés suite à des carences éducatives, à des maltraitances ou à des abus de la part de leurs parents.

La jeune : M. est une jeune de 14 ans actuellement en 4éme SEGPA. Elle est au foyer depuis septembre 2011. Dernièrement l'équipe a noté qu'elle avait des problèmes de relationnel avec les autres.

Le conteste : Lundi matin le foyer a été appeler pour venir chercher M. car elle a menacer une fille de sa classe et une fois que le CPE et la directrice se soient approcher M. n'a pas changer son attitude. Elle a donc était renvoyer le reste de la semaine. Vendredi matin, le responsable de la SEGPA fait part à M. et l'éducateur présent de l’allègement de l'emploi du temps, plus de classe le lundi et le vendredi après-midi.

La situation : Nous sommes vendredi après-midi M. passe les week-ends chez sa mère et la rejoint à 16h à Commerce. L'éducateur qui l'a accompagner le matin au collège nous confit qui pense qu'elle a eu un déclic et pour sa recherche de stage, elle a accepté de mettre un jean. Durant la transmission vers 14h30 M. vient nous voir nous disant qu'elle partira vers 15h40, à se moment là elle est relativement souriante et calme. L'éducateur lui propose de l’emmener à son lieu de rendez-vous mais elle refuse. L'éducateur du matin s'en va. M. redescend en survêtement avec ses affaires pour partir vers 15h. Elle souhaite partir plutôt, ce que ne valide pas l'éducateur présent. Étant donné que maintenant tous les vendredi après-midi elle sera au foyer, il est important qu'elle comprend qu'elle doit respecter les horaires et qu'elle ne peux pas partir quand bon lui semble. Elle ne cessait de redemander pour partir plutôt du foyer, semble ne pas prendre non pour une réponse. Et décide de partir sans accord vers 15h15. L'éducateur la rattrape et lui demande de rentrer, ce qu'elle ne veut pas. À ce moment là je suis dans le bureau, au moment au j'arrive devant la porte du foyer M. est contenu physiquement mais ne semble pas se calmer pour autant. L'éducateur a reçu un coup dans le tibia, il reste très calme. J'ouvre la porte et me place derrière eux. Finalement M. rentre claque la porte du salon, nous la suivons et l'éducateur lui rappelle qu'elle pourra partir à 15h30 mais pas avant. Elle garde sa casquette et son sac sur le dos et essaye de se contenir. Vers 15h25, elle revient à la charge « c'est bon là il reste que 5 min, je peux y aller ?» Ce qu'encore une fois l'éducateur refuse, « tu partira quand il sera 30 » M. attend sur le canapé du salon, physiquement elle est fermer. Cela semble impossible de reprendre avec elle ce qui vient de se passer. Elle part donc à 15h30.

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