Usage Des TIC

Face à cette réalité, quelques employeurs s’efforcent aujourd’hui de bloquer l’accès à ces sites non professionnels à l’aide de solutions logicielles et/ou physiques. C’est une nécessité dans la plupart des cas, le temps consacré sur Internet réduisant de façon non négligeable la productivité des salariés.

A ceci peut s’ajouter un réel danger pour la santé de l’entreprise, qui voit, avec une trop forte utilisation des plateformes vidéo telles que Youtube, DailyMotion ou encore Allociné, une chute de sa bande passante pouvant entraîner des retards sur les tâches nécessitant le bon fonctionnent du réseau.

On voit également dans la jurisprudence de plus en plus de cas dans lesquels ce n’est plus l’utilisation même des TIC qui pose question, mais la liberté d’expression qu’elles permettent. Certains employés ont pu par exemple dévoiler certaines informations classées confidentielles sur les réseaux sociaux, pouvant ainsi mettre l’entreprise en difficulté. D’autres ont été jugés pour injure ou diffamation, à la suite de propos sur leur profil Facebook.

Dans les premiers temps, la justice avait tendance à octroyer un droit absolu aux employés vis à vis d’Internet, mais cette tendance s’inverse peu à peu en faveur des employeurs.

La question que pose désormais la justice n’est plus seulement celle de l’utilisation, mais des raisons de l’utilisation. Les règles juridiques sont alors très différentes.

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