Résume L'Oeuvre de Emile Zola

Émile Zola L'œuvre Résumé

Émile Zola, « L'œuvre »: Résumé

Introduction

          L’œuvre est le 14ème opus roman de la saga des « Rougon-Macquart » écrite par Emile Zola. Ce roman fut publié pour la première fois en 1886. Ce roman est original car il est le plus intime pour Zola. En effet, pour créer ces trois personnages principaux, il s’est inspiré de sa jeunesse et de son amitié nouée avec Paul Cézanne et Jean-Baptiste Baille à Aix-en-Provence. Claude Lantier est dans ce roman le seul représentant de la famille Rougon-Macquart. Je vous proposerai ci-dessous le résumé du texte, en séparant les différents chapitres du livre ainsi qu’une présentation des personnages et des moments clefs du récit.

Dates clefs du récit

Juillet 1862 : Claude a vingt ans. Premier dîner chez Sandoz.

1863 : Claude expose « Plein air » au salon des refusés. Avec sa compage il s’installe à Bennecourt.

Février 1864 : Naissance de Jacques Lantier.

Octobre 1866 : Premier roman de Sandoz.

Novembre 1866 : Retour à Paris. Deuxième dîner chez Sandoz.

1867 : Claude présente au salon « Vue de Montmartre ».

1868 : Claude présente « Square des batignolles ».

1869 : Claude présente une vue de la place du carrousel ».

Janvier 1870 : Mariage du peintre avec Christine.

Eté 1870 : Claude commence sa toile sur « la cité », qu’il abandonnera deux ans plus tard.

1873 : Claude présente au salon « le pont saint Nicolas ».

1874 : Claude reprend « la cité ».

Hiver 1876 : Mort de Jacques. Claude présente «  l’enfant mort » au salon.

Août 1876 : Claude retourne à Bennecourt avec Sandoz.

Novembre 1876 : Dernier dîner de Sandoz et suicide de Claude.

Présentation des personnages

Claude Lantier: Personnage principal du roman. Il est également le seul membre de la famille Rougon-Macquart présent dans ce roman. Il a 230 ans au début du roman, originaire de Plassans, il n’entretien plus de rapports avec sa famille. Il fut inspiré par Paul Cézanne ami d’enfance de Zola. Notamment sur la première partie de sa vie à Plassans (Aix-en-provence dans la réalité). Mais il est également inspiré de Manet, notamment quand il propose son tableau « plein air » qui est exposé au salon des refusés, qui rappelle « déjeuner sur l’herbe » de Manet. Claude diffère de Cézanne sur plusieurs points. Tout d’abord Cézanne était un impressionniste tandis que Claude semble être un peintre naturaliste. Ensuite par son lieu de résidence. En effet, Cézanne ne vivra que peu de temps dans la capitale. Et enfin par la fin tragique de Claude, étant évidemment très différente de celle de Cézanne. Celui-ci en voulu d’ailleurs à l’écrivain, d’avoir inspiré un personnage qui naviguait d’échecs en échecs dans le monde de la peinture.

Pierre Sandoz : Personnage récurrent du roman, il est l’ami d’enfance de Claude Lantier, qu’il retrouve à Paris. C’est un écrivain de 20 ans, qui travaille tout d’abord dans un journal avant de se lancer dans une série de roman décrivant la vie d’une famille dans un cadre temporel bien précis. Ce personnage fut en grande parti inspiré par Zola lui-même. Tout d’abord par son nom qui ressemble étrangement à l’anagramme de Zola. Par son métier bien sur, et de l’œuvre qu’il prépare sur les Rougon-Macquart. Il établit également le rejet du romantisme et la poussé du naturalisme qui fera le succès de ces romans.

Dubuche : Architecte habitant Paris, il est un ami intime de Claude Lantier, qu’il a connu à Plassans et qu’il retrouve dans la capitale. Il est inspiré par Jean-Baptiste Baille. Il est dans le roman plus modéré que ces deux autres ami sur ces convictions artistiques. Il ne rejette pas le romantisme, bien qu’il soit d’accord pour fonder un nouveau mouvement artistique. Il subira beaucoup d’échecs, et sera dénigrer par son beau-père, qui est un grand architecte.

Christine Lantier : Elle a 18 ans lorsqu’elle rencontre Claude au début du roman. Elle vient de Clermont-Ferrand, et vient à Paris pour y travailler comme domestique chez une bourgeoise. Elle va vivre quelques années avec Claude en concubinage puis se mariera avec lui. Elle aura un enfant de cette relation, Jacques, qui naitra à Bennecourt dans sa maison de campagne.

Chapitre un

            L’histoire débute un soir de pluie d’été dans la capitale française. Un jeune homme rentre chez lui, quand il aperçoit sous le porche de son immeuble une jeune femme qui semble perdue et désorientée. Il lui propose de l’héberger pour la nuit vu le violent orage qui s’abat sur la ville. Ils font connaissance. Lui se prénomme Claude, c’est un peintre, et elle, Christine, en provenance de Clermont-Ferrand, venue dans la capitale pour entrer dans le service d’une vieille dame vivant à Passy. Le lendemain matin, le peintre pris d’admiration devant la beauté de son hôte va vouloir la prendre comme modèle pour sa prochaine toile. Elle va dans un premier temps protester par pudeur et timidité, puis finira par céder devant l’insistance du peintre et dans un devoir de reconnaissance pour celui qui lui a évité de dormir dehors. Durant cette rencontre, les deux jeunes gens demeurent très timides, s’adressant rarement la parole, et se quittent froidement sans savoir s’ils se reverront un jour.

Chapitre deux

Claude retrouve dans la capitale ses deux meilleurs amis d’enfance que sont Sandoz, écrivain, et Dubuche, architecte. Il les reçoit dans son atelier mais ne leur avoue pas sa rencontre de la veille avec Christine par pudeur et timidité. Tous les trois restent chez le peintre toute la journée, qui ne souhaite pas cesser de travailler sur son tableau qu’il souhaite faire parvenir au salon officiel annuel de l’empire. Après de longues heures de travail, et face à l’insistance de ces deux amis, Claude sortira et laissera sa toile inachevée. Durant cet après-midi là, Sandoz et Claude se remémorent leurs souvenirs de jeunesse dans le midi. Quant à Dubuche, il semble s’éloigner de ces deux compères, notamment face à sa vision de l’art qui diffère de ces amis. Le peintre et l’écrivain sont de plus en plus réformistes et révolutionnaires contrairement à leur ami architecte, plus conforme dans ses convictions.

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