Réf mythologie chez Ronsard

Exposé

LES RÉFÉRENCES MYTHOLOGIQUES : LES PERSONNAGES DE DANAÉ, EUROPE ET NARCISSE.

Introduction :

La mythologie existe naturellement depuis la nuit des temps. Les grecs, les romains, les égyptiens ont tous des dieux et déesses qui ont des rôles dans leur mythologie. À la Renaissance, les mythes antiques refont surfaces. En effet, c’est par eux que les idéaux de l’époque s’incarnent.

Quelques exemples de références mythologiques :

Deuxièmement, il existe les divinités classées également dans des sous-parties. Les principales divinités descendent des titans, dont les enfants nés des titans Cronos et Rhéa. Puis les divinités ont donnés naissance à d'autres divinités suite à de multiples unions entres-elle, ou parfois même avec de simples mortels. Parmi toutes ces divinités, 12 siègent au mont Olympe, on les appelle les 12 Olympiens. Ce sont les principales divinités de la mythologie grecque.Dans la catégorie des 12 Olympiens, on retrouve par exemple Hestia qui est la déesse du foyer. Toujours dans les divinités, il existe les divinités secondaires dont fait parti Hadès.Bien qu'il fasse partie de la ligné de Cronos et de Rhéa (Hadès est l'un des frère de Zeus avec Poséidon), il ne figure pas parmi les Olympiens puisqu'il est le souverain des enfers, condamné à y rester.

Troisièmement, il y’a la catégorie des Héros et des grands personnages. Les héros sont pour la plupart le fruit d'une liaison entre un Dieu et un mortel. C'est pourquoi ils dépassent de loin les simples hommes par leur force et leur courage. Les auteurs de la Grèce antique comme Homère , Ovide ou encore Euridipe , ont su retracer leurs épopées et leurs aventures à la perfection.De cette catégorie est issu notamment Narcisse dont on reparlera au cours de l’exposé mais aussi Achille, Grand héro de la guerre de Troie.

Pour finir, il y a la catégorie des personnages secondaires qui ont joués un rôle dans la vie des Grecs malgré leur rôles mineurs. Par exemple on peut mettre Les 3 Moires dans cette catégorie. Elles avait le destin des humains entre leurs mains. L'une déroulait le fil de la vie, une autre le mesurait, et enfin la dernière le coupait.

La place de la mythologie chez les poètes :

Le mythe est, en effet, une histoire assez universelle pour se plier aux formes que des époques différentes entendent lui donner. Pour les poètes de la Pléiade, le mythe antique est une métaphore familière, marque d'allégeance à l'égard de l'héritage gréco-latin mais aussi véritable langage.Un peu plus tôt que l’époque de la Pleiade les divinités servaient à amener l’inspiration aux poètes. En effet, ils invoquaient une divinité afin qu’elle les aide à trouver inspiration.

Ronsard et la mythologie :

Pierre de Ronsard est un poète français des plus importants du 16eme siècle. « Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Auteur d’une œuvre vaste qui s'est portée aussi bien sur la poésie engagée et officielle dans le contexte des guerres de religions avec Les Hymnes et les Discours, ou poésie lyrique avec les recueils Les Odes et des Amours : Les Amours de Cassandre, Continuation des amours, Sonnets pour Hélène.

Au Collège de Coqueret se regroupent les futurs poètes qui vont constituer la Brigade, plus tard appelée la Pléiade. La rencontre entre Ronsard et Joachim du Bellay date de 1957.

La Pléiade sera composée de 7 poètes français du même siècle, ayant pour ambition d'imiter et surpasser les Italiens (Pétrarque, Dante, Bembo) en créant une littérature en langue française capable d'égaler les poètes latins ou grecs.

Le nom de « Pléiade » est emprunté par Ronsard à un groupe de sept poètes d’Alexandrie qui avaient choisi, au 3e siècle avant notre ère le nom de cette constellation pour se distinguer.

Dans la mythologie grecque, les Pléiades sont sept sœurs, filles du Titan Atlas et de l'Océanide Pléioné.

La plupart se sont unies à des dieux, engendrant diverses familles royales telles que celles de Troie ou de Sparte.

Ce n'est qu'à leur mort qu'elles furent placées dans le ciel (catastérisation) pour former la constellation des Pléiades.

• La catastérisation, qui contient la racine grecque aster (étoile), désigne la transformation d’un être en constellation ou en étoile ou le transfert de son âme dans le ciel. Il concerne donc surtout la mythologie grecque et la notion de vie après la mort.

Ses poèmes lyriques qui développent les thèmes de la nature et de l’amour, associés aux références de l’Antiquité gréco-latine et à la forme du sonnet, constituent la partie vivante de l’œuvre de l’animateur du renouveau poétique que fut Pierre de Ronsard avec ses compagnons de la Pléiade et son ami Joachim Du Bellay.

De 1552 (premier livre des Amours) à 1578 (Sonnets pour Hélène), Ronsard n'a jamais cessé de chanter l'amour. Les recueils amoureux de Ronsard mettent en valeur trois figures féminines principal. Il ne faut pas conclure pour autant que Ronsard n’aurait aimé que trois femmes, d’autres noms apparaissent dans certains poèmes. Ronsard joue avec ce principe d’infidélité littéraire, qui lui permet en changeant ponctuellement de muse, d’illustrer la variété de l’amour.

Mais Cassandre, Marie et Hélène représentent trois manières de concevoir l’amour et de pratiquer la poésie.

Dans les amours de Cassandre, à l'imitation de Pétrarque, qui chantait son amoureuse Laure, il fait de Cassandre son égérie, célébrant un amour dans un style précieux avec comparaisons mythologiques. Elle est l’interlocutrice privilégiée de Ronsard, et dont il déplore les tourments qu’elle lui inflige.

Ce nom poétique se confond avec celui de la princesse de Troie, la prophétesse Cassandre. De là, maintes rêveries où s’exalte le goût du poète pour une mythologie somptueuse ou précieuse et érotique. Le culte de la femme adulée, et déifiée s’ancre dans une pensée ou la cosmologie et le néoplatonisme une large part.

Ce qui importe à Ronsard ce sont les noms des femmes célébrées,

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