Rapport sur "le son faux"
Résumé : Rapport sur "le son faux". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Klor • 21 Août 2020 • Résumé • 822 Mots (4 Pages) • 399 Vues
Rapport Final « Le son faux »
Préambule :
L’objet de notre étude consistait à identifier un possible lien entre la Musique et les Sciences telles que la Physique et les Mathématiques. Nous nous sommes principalement questionnés sur la véritable nature du « son faux » en nous inspirant des différents travaux existants et nous nous sommes rendus compte que l’on ne pouvait complètement justifier la justesse d’un accord. Nous avons donc décidé d’ouvrir notre étude sur les gammes et la transposition.
Introduction (100 mots maximum) :
Musicalement, un son juste, ou accord parfait, est caractérisé par la superposition de trois notes à l’état fondamental. Cette dernière se décompose en un intervalle de tierce (2 tons pour un accord majeur, 1 ton et demi pour un accord mineur) entre la première et la deuxième note et un intervalle de quinte juste (3 tons) entre la première et la troisième note. Notre étude se fondera donc sur cette définition pour nous permettre de mieux comprendre de manière théorique et scientifique la qualification d’un son faux.
Corps principal (750 mots maximum) :
Dans notre analyse d’un son, nous avons d’abord cherché à déterminer ce qu’était subjectivement un accord juste. Pour cela, nous avons formé, grâce à une définition musicale, une suite d’accord juste et faux que l’on a ensuite incorporé à un sondage présenté à plus d’une centaine de personnes. Pour la plupart, les accords étaient presque tous justes (plus de 50% des voix pour chaque) et après plusieurs écoutes, ils l’étaient tous. Nous avons donc essayé de comprendre ce phénomène, en changeant de places ces mêmes accords et avons remarqué que lorsque l’on plaçait un accord considéré comme faux entre deux accords justes, il était automatiquement perçu comme juste par l’auditeur. A l’inverse lorsque l’on fait écoutée successivement deux accords faux, le premier sera faux tandis que le deuxième sera juste. La place de l’accord dissonant est donc importante pour que l’auditeur le considère tel quel. Ainsi, tous les accords peuvent être finalement justes si l’on fait les manipulations nécessaires pour tromper l’esprit. De plus, dès lors que l’on a écouté un accord que l’on considérait faux, il nous paraît comme juste après plusieurs écoutes, après que l’oreille se soit accoutumé à son son. La notion de justesse est en fait un domaine subjectif qui est modulé par notre éducation, nos gouts, notre culture.
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Nous avons ensuite défini un accord à l’aide de la physique. Nous avons donc modélisé les fréquences de trois notes grâce à un GBF que nous avons sommée pour ensuite observer le signal correspondant sur un oscilloscope. La forme du signal d’un accord juste (a) paraissait périodique ; nous distinguons ainsi une sinusoïde étant la somme de deux fréquences, recouvert par une enveloppe, elle aussi sinusoïdale, correspondant à la troisième fréquence. Les accords faux (b), eux, avaient une courbe apériodique, désordonnée, sans aucunes réelles caractéristiques à exploiter.
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Cependant cette étude ne peut se suffire à elle-même, dépendant entre autres du matériel, de la qualité du matériel utilisé, des hypothèses apportées et de d’autres facteurs rendant son exploitation difficile.
Nous avons donc décidé de nous intéresser à un aspect physico-mathématique en considérant les harmoniques des notes utilisées. Nous voulions vérifier si la quantité d’harmoniques partagés par les notes d’un même accord pouvait avoir une incidence sur la consonnance de ce dernier. Nous avons donc créé un programme pour calculer le nombre et pourcentage d’harmoniques en commun entre trois notes, que nous avons d’abord testé pour les différents intervalles de la gamme occidentale tels que la seconde, la tierce ou l’octave, la note initiale étant le Do. Nous avons ensuite recueilli ces réponses dans un tableau nous donnant le graphe suivant :
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