Malheur à Celui Qui Veut Conserver Son Originalité
Note de Recherches : Malheur à Celui Qui Veut Conserver Son Originalité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 11 Décembre 2013 • 322 Mots (2 Pages) • 1 617 Vues
La société nous pousse-t-elle à être tous les mêmes ?
Nous vivons dans un monde où l’individualité n’est pas acceptée. Nous devons nous conformer aux autres individus pour ne subir aucun désagrément.
Ce phénomène est relevé par un auteur dramatique français du XXème siècle, Eugène Ionesco. Il déclare ouvertement : « Malheur à celui qui veut conserver son originalité ». Selon lui, l’homme ne doit pas chercher à être différent des autres sinon il subirait des moqueries.
Nous nous demanderons dès lors si oui ou non l’originalité nous empêche vraiment d’atteindre le bonheur.
La nouveauté affecte notre existence car la société ne nous autorise aucun dépassement. En effet, la différence entraîne, dans bien des cas, des regards désapprobateurs, des sujets de moqueries. Nous constatons ce phénomène dans les écoles par exemple. Un élève qui s’habillerait comme dans le siècle passé, en portant des bretelles à son pantalon entre autres, subirait des moqueries de ses autres camarades et serait rejeté. Ainsi la différence contribue à notre malheur.
L’homme veut constamment se démarquer, avoir quelque chose en plus que l’autre n’a pas. En effet, la vie nous pousse à être différents dans certains cas et cette différence est essentielle si nous voulons réussi. A titre d’exemple, dans les métiers artistiques, tels que peintre, sculpteur ou encore dramaturge, il est nécessaire d’avoir un petit plus qui fera que notre œuvre se distingue de celle des autres. Si Pablo Picasso ne s’était pas montré si innovant en bouleversant la vision qu’on se faisait de la peinture et de ce fait n’avait pas choqué l’opinion publique, il ne serait certainement pas aussi célèbre aujourd’hui. Finalement ne pouvons-nous pas dire que la différence amène le bonheur ?
Nous pouvons conclure que l’originalité n’a pas que des bons côtés, Ionesco oublie les aspects positifs que la nouveauté a sur l’être humain. L’originalité nuit à l’homme, la société n’accepte pas la différence mais elle a des aspects positifs puisqu’elle aide l’homme dans sa quête du bonheur.
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