Les humanités numériques , serge Abiteboul, Florence Hachez-Leroy

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Sujet

1. Appréhender les grands corpus 

Les sources du domaine Corse sont en majorités détenus par les particuliers, il a donc fallu ciblée les outils de recherche bibliographique. Mon choix c’est porté sur quatre plateformes numérique qui m’ont semblé être pertinent avec mon domaine de recherche qui est la corse et son patrimoine culturelle .  

HAL-SHS: est une bibliothèque numérique recevant et diffusant les articles scientifiques de niveau recherche , publiées ou non , émanent des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers , dans toute les disciplines des sciences humaines et de la société .

Sudoc : est un catalogue du système universitaire de documentation est le catalogue français réalisé par les bibliothèques et centres de documentation de l’enseignement supérieur et de la recherche. 12 millions de recherches bibliographiques qui décrivent tous les types de documents (livres , thèses , revues, ressources ..)

Persée : est un portail de diffusion de publications scientifiques , principalement dans le domaine des sciences humaines mais aussi des sciences de la Terre et de l’environnement . Positionnement original car il assure la diffusion de collections patrimoniale.

Open Grey : Système pour l’information sur la littérature grise en Europe . La littérature grise correspond à des documents produits par diverses instances publiques, commerciales ou industrielles, soumis aux règles de la propriété intellectuelle, et non contrôlés par l'édition commerciale. Elle représente la part la plus importante de ce qui est écrit en dehors du cercle privé (essence première du fonds Corse) .  

1. Interroger le numérique

Pour la construction d’un corpus bibliographique la recherche documentaire est indispensable , doit être la plus complète possible et tendre vers l’état de l’art . Il y a une technique qui se réalise en 6 étapes de recherches :

1. Définir son sujet en se posant les bonnes questions (lieu, date etc..)mise en place de l’état de l’art en deux étapes : recension des écrits et formuler l’hypothèse (Qui ? Quoi ? Comment ? Combien ? Pourquoi ? ) ce qui permettra d’établir une liste de mots-clés qui sont essentiels et d’élargir le corpus bibliographique sur lequel l’ensemble du travail va reposer. Cette étape se nomme l’indexation. L’ensemble des outils numérique n’utilisent que des mots clés . Il est donc important de se faire son propre Thésaurus avec les mots clés les plus pertinents à notre cible de recherche .  
2. Rechercher les sources , nous pouvons trouver ces sources dans des Centres de documentation et avec des moteurs de recherche . Pour le domaine Corse il faudra axés les recherches dans des collections de fonds privés car les bases de données informatiques ne contiennent pas la littérature grise qui est l’essence première du fonds Corse.   .  
3. Sélectionner les bons documents , à l’aide de ZOTERO créer une bibliographie et travailler de manière organisée , et couvrir ses sources pour vérifier la fiabilité de l’information .
4. Extraire l’information , Aujourd’hui le principal outil de recherche bibliographique sont les bases informatiques , l’abondance d’information doit être maîtriser pour savoir analyser les documents citer . Il est indispensable de gérer ses références bibliographiques. Pour un travail rigoureux et organiser il est préférable de faire des fiches.
5. Traitement de l’information, après tout ce travail de recherche il faut commencer à donner une structure de nos idées et construire un plan.
6. Dernière étape , la mise en forme du travail de recherche . À cette étape , nos idées sont et notre axe de recherche est clair . Il faut uniquement se concentrer sur le travail rédactionnel .  

1.  Commentaire de texte

        « Le numérique a pris une place relativement importante dans la vie de chaque individu, il est devenu un espace intimement mêlé à la réalité : on y communique , on y consomme , on y apprend, on y joue »^[1] . Nous vivons une véritable mutation des humanités, qui serait selon l’auteur Abiteboul transformée par le numérique.

Le texte étudié ici , est une recherche sur « les humanités numériques » de Serge Abiteboul et Florence Hachez-Leroy ^[2].

Bien que l’auteur associe souvent le progrès à une révolution informatique, il ne faut pas perdre de vue qu’il mobilise l’ensemble des ressources humaines. Le numérique à entrainer de nombreux changements et renouvellements en modifiant les pratiques professionnelles surtout dans le domaine des Sciences Humaines et Sociales, des Arts et des Lettres .  Un master en « humanités numériques » a été créé pour répondre aux besoins de nombreuses entreprises, centres de recherche et institutions .

Qu’appelle-t-on humanités numériques ? plusieurs définitions sont proposées selon les points de vue de chacun, pour certains on peut les définirent par des projets qui se réalisent et qui reposent sur la numérisation de sources, de données sur l’exploitation par des technologies et de la diffusion par le numérique, pour d’autres englobe tout ce qui concerne l’intersection des recherches en sciences humaines et sociales avec des technologies numériques. Il n’est donc pas évident d’en donner une définition précise.  Les définitions peuvent diverger d’une personne à une autre, il en est de même pour le regard que porte chacun d’entre nous sur le sujet. Le Numérique peu tendre vers la fascination en étant perçu comme un porteur d’espoir pour la sauvegarde d’une mémoire, d’un patrimoine et d’une culture.

D’abord nous allons étudier les humanités numériques et le liens hypertexte, ensuite l’archivage qui doit être une démarche de raisonnement pour la démarche de ce qui est constructible, enfin nous répondrons à la question qu’appelle t’on humanités numériques ?

1. Les humanités numériques et les liens hypertextes

« Les humanités numériques sont un lieu privilégié de convergence entre sciences  

et  humanités »^[3] « et permettent à l’homme d’évoluer avec le numérique dans sa manière de lire et d’appréhender ^[4] ».

Elles incluent un certain nombre de disciplines qui sont pour la plupart en constante évolution et nous donnent accès à des sources considérables. Son point de départ est la numérisation documentaire qui permet la conservation mais également le partage de données et de connaissances. L’humain est à l’origine de la création des bases de données par exemple, le point de départ de la base de données de séquences protéiques SwissProt est le doctorat d’Amos Bairoch en 1986 (bases de données entrées manuellement).

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