Le personnage tyrannique d'usbek dans les lettres Persanes
Commentaire de texte : Le personnage tyrannique d'usbek dans les lettres Persanes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar KahiaL • 17 Janvier 2017 • Commentaire de texte • 708 Mots (3 Pages) • 3 569 Vues
1/ un personnage tyrannique
A) Qu’est ce qu’un tyran ?
Un tyran est une personne, généralement un homme, qui possède un pouvoir absolu sur autrui ne lui accordant aucune liberté. Il est très souvent injuste et cruel et son autorité est accentuée par la force souvent physique mais aussi morale qu’il emploie sur les autres.
De nos jours, les tyrans se font plus discrets, on les assimile à des dictateurs comme Staline ou Hitler mais à l’époque et en littérature les auteurs s’affairent à dresser un tableau noir du despote.
Ce régime repose sur le principe de l’égoïsme et de la cupidité. En effet, le tyran se sert des ses sujets de façon abusive afin de satisfaire son propre intérêt, et non pour le bien commun.
L’oeuvre la plus célèbre dressant un portrait de ce personnage est sans doute Shéhérazade du recueil anonyme des mille et une nuits. Cette oeuvre raconte l’histoire du roi de perse épousant chaque jour une femme vierge qu’il fait exécuter le lendemain jusqu’a l’arrivée de Sheherazade qui utilise la ruse pour rester en vie et faire cesser le massacre.
Des siècles plus tard, Montesquieu écrit lui aussi de manière anonyme Les lettres persanes où le personnage principal Usbek dirige à distance ses femmes qu’il a laissé en Perse emprisonné dans son sérail.
B) Le sérail, un lieu de pouvoir.
Au XVIIIème siècle, l’exotisme est à la mode. Montesquieu se sert alors de cette tendance pour évoquer l’Orient et ses intrigues.
Usbek, le personnage éponyme de l’oeuvre est un haut-dignitaire persan qui possède son propre sérail. Les femmes qui y sont enfermées le resteront 10 années durant. De Paris, il écrit à certaines personnes, que nous décrirons plus tard, afin de surveiller ses femmes et exercer son autorité même à distance.
Un sérail aussi appelé harem est une partie du palais réservée aux femmes et dans lequel ces dernières vivent. Elles sont toutes les maîtresses d’un même homme, le propriétaire du palais.
Afin de veiller sur elles mais aussi de rapporter à Usbek ce qui s’y passe, Montesquieu fait intervenir des eunuques soit des gardes à la merci du despote.
Autour de ce lieu se déchaîne la passion amoureuse de différentes personnes. Usbek détient un total pouvoir sur toutes ces femmes qui espèrent son retour, bien qu’elles soient toutes « concurrentes ». Mais le sérail n’est pas seulement un lieu où règne l’amour et la passion c’est aussi un lieu où réside la jalousie, la vengeance et la souffrance. Étant à la merci de Usbek ces femmes ne peuvent espérer une liberté sentimentale. Elles sont prisonnières et destinées à aimer cet homme. Une seconde contrainte s’ajoute à ces dames est qu’elles ne sont pas maîtresses de leur corps dans la mesure où elle doivent répondre à n’importe quel désir sexuel de leur maître on assiste alors à la représentation d’un despote violeur.
C) Une critique infondée.
Dans les lettres persanes Montesquieu fait parler les personnages d’Usbek et Rica qui découvrent Paris et font une critique des Français. Cette critique est en fait celle de Montesquieu qui dénonce
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