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Le Printemps érable 2012 Est-ce Que Le Printemps érable A Politisé Les Jeunes De Façon définitive

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Par   •  20 Juin 2014  •  2 697 Mots (11 Pages)  •  1 601 Vues

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Le printemps érable 2012

Est-ce que le printemps érable a politisé les jeunes de façon définitive?

Travail remis àx

385001SA-01: Introduction à la politique

Par

y

Collégial

16 Avril 2014

Table des matières

Introduction 3

A) Grâce à cette lutte, les étudiants québécois ont découvert un intérêt pour la politique afin d'avoir une meilleure compréhension du monde. 4

A.1 Les principales opinions de Pierre Luc Brisson, Julie Dufresne et Anne Mathieu 4

A.2 Analyse des arguments 5

A.2.1 Argument de Pierre Luc Brisson 5

A.2.2 Argument de Julie Dufresne 5

A.2.3 Argument d’Annie Mathieu 6

B) Certains élèves se sont intéressés à la politique au cours de la lutte, mais ont perdu l'intérêt très rapidement lorsque le mouvement s’est estompé. 6

B.1 Le principal argument de Louis Cloutier et de Magdaline Boutros, de TVA nouvelles, 6

B.2 Analyse des arguments 7

B.2.1 Argument mutuel de Louis Cloutier, Magdaline Boutros et de François 7

B.2.2 Argument de TVA nouvelles et de l’Agence QMI 8

Position personnelle 8

Webliographie 9

Introduction

Depuis le début des années 2000, on a vu apparaitre une vague altermondialiste au Québec. Beaucoup de québécois se mobilisent en défaveur des politiques de droite. Nombreux ceux qui sont contre l’exploitation du pétrole dans notre province, contre la privatisation des services, contre l’austérité, et ceci pour n’en nommer que quelqu’un un. Les causes que les militants défendent sont vastes et touchent à de nombreux domaine dans le but principal de faire de notre nation un endroit où il fait bon vivre pour tous. Ces mouvements ne font que rarement les manchettes et restent souvent méconnues de la population. En 2012 par contre, un évènement confronta les étudiants et leur fit prendre la rue en grande nombre pour dénoncer une hausse qui leur paraissait aberrante. En effet, une hausse de 75% des frais de scolarité pour l’université n’était pas quelque chose qui pouvait être ignoré. Cette lutte se transforma une grève sociale de plusieurs mois, où non seulement l’accessibilité aux études était en question, mais aussi et surtout les valeurs prônées par notre société. Cette période aussi nommé printemps érable politisa une masse impressionnante d’étudiant mais la question subsiste : cette politisation était-elle temporaire ou le fruit du mouvement étudiant de 2012 est encore présent de nos jours?

Ce travail propose d’explorer deux réponses possibles à cette question, à savoir si grâce à cette lutte, les étudiants québécois ont découvert un intérêt pour la politique afin d'avoir une meilleure compréhension du monde ou bien si certains élèves se sont intéressés à la politique au cours de la lutte, mais ont perdu l'intérêt très rapidement lorsque le mouvement s’est estompé. La lutte étudiante a été bénéfique pour tous ceux qui y ont pris part et cet éveil des consciences est quelque chose qui restera, les étudiants sont changés à jamais.

A) Grâce à cette lutte, les étudiants québécois ont découvert un intérêt pour la politique afin d'avoir une meilleure compréhension du monde.

A.1 Les principales opinions de Pierre Luc Brisson, Julie Dufresne et Anne Mathieu

Selon Pierre Luc Brisson, la lutte étudiante a augmenté l’intérêt des jeunes par rapport à la politique car cela a permis une prise de conscience collective sur la nécessité de prendre en main l’avenir de notre état et cette prise de conscience reste à jamais gravée dans la mémoire de tous ceux et celles qui ont participés à cette mobilisation. De plus, le mécontentement et le désarroi des étudiants militants lors de la grève ne sont pas disparus étant donné que les choses n’ont pas changé, que les mesures d’austérités sont encore aussi présentes et que les gouvernements n’ont pas pris en considération la demande de la rue de changer.

Selon Martine Desjardins, interviewé par Julie Dufresne, la politisation des étudiants grâce à la lutte étudiante est toujours présente parce que ce n’est pas parce qu’on entend moins parler de ceux-ci que leurs préoccupations de ceux-ci se sont envolées, les militants ont seulement besoin d’un moment pour prendre du recul et préparer un plan d’action à long terme. En effet, la présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) confirme que lutte n'est pas finie, mais que la mobilisation doit être réorganisée et que le calme après la tempête est en fait seulement une période d’information, de réflexion, et cela dans le but de pouvoir reprendre son souffle et revendiquer de manière plus efficaces nos droits et nos idéaux dans un avenir proche.

Selon Annie Mathieu, la lutté étudiante a permis aux jeunes de devenir plus actif politiquement, en effet 23,3% des candidats aux élections provinciales de 2014 étaient âgés entre 19 et 29 ans. Lors du printemps érable, les jeunes qui ont pris d’assaut les rues en 2012 pour scander haut et fort leurs convictions et deux ans plus tard, c’est le temps pour eux de succéder aux dirigeants qui n’honore pas leurs idéaux. Cet éveil, cette prise de conscience que les jeunes ont le pouvoir de changer les choses a mené les jeunes engagés en 201 à le faire plus sérieusement. De plus, le manque de couverture politique sur des sujets qui touchent les jeunes a incité de plus en plus de 18 à 29 ans à s’impliquer de manière plus formelle.

A.2 Analyse des arguments

A.2.1 Argument de Pierre Luc Brisson

L’argument

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