L'évolution de l'émigration.
Mémoires Gratuits : L'évolution de l'émigration.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 30 Décembre 2012 • 783 Mots (4 Pages) • 1 132 Vues
immigrantes en 1999, dont 25 % de ceux-ci étaient des réfugiés et réfugiées, on en dénombrait
autour de 38 000 en 2002, parmi lesquels environ 6 500 réfugiés et réfugiées, c’est-à-dire
17 % du total (MRCI, 2004). Ces derniers et dernières représentent un nombre à peu près
constant, même si le pourcentage relatif est à la baisse, avec la sélection d’une plus forte
Portrait des femmes immigrantes fréquentant certains organismes publics et communautaires
de services de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale
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proportion d’immigrants et immigrantes indépendants. À l’heure actuelle, la très grande majorité
des immigrants et immigrantes indépendants viennent de l’Europe (Italie, France, etc.) alors
que le plus grand nombre de réfugiés et réfugiées acceptés, selon la Convention de Genève,
sont originaires de la Colombie, de la région africaine des Grands Lacs et de l’Afghanistan
(MRCI, 2004). Quant aux demandeurs et demanderesses d’asile, le gouvernement n’a aucun
contrôle sur leur nombre, étant donné qu’ils et qu’elles attendent d’arriver au Québec pour
revendiquer leur statut. Encore maintenant, la région métropolitaine de Montréal reste le lieu
principal de destination des immigrants et immigrantes. Le phénomène n’a rien d’étonnant car,
à l’échelle mondiale, les mouvements migratoires se font le plus souvent vers les grandes villes
(MRCI, 2004). Cependant, le gouvernement du Québec a développé, depuis 1994, le Fonds de
développement de l’immigration en région afin d’encourager la régionalisation de l’immigration
et de soutenir les développements social, économique et culturel (MRCI, 2003). C’est ainsi que
le ministère des Relations avec les Citoyens et de l’Immigration (MRCI) prévoit intensifier ses
efforts dans le but de régionaliser davantage l’immigration, et ce, en ayant pour objectif que
25 % de l’ensemble des immigrants et immigrantes admis au Québec s’établissent à l’extérieur
de la région métropolitaine de Montréal. Cependant, en 2001, seulement 12 % des nouveaux
arrivants et arrivantes s’étaient installés en dehors de la région de Montréal, et presque
3 % dans la Capitale-Nationale (MRCI, 2004). Le MRCI, avec cette politique de régionalisation,
mise sur l’attraction et l’établissement durable des immigrants et immigrantes en région et dans
la Capitale-Nationale. Quatre axes d’intervention ont été fixés par le MRCI en 2003 :
• la diffusion d’information sur les régions et sur la Capitale-Nationale aux nouveaux arrivants
et arrivantes;
• la sensibilisation de la population à la contribution de l’immigration au développement des
régions;
• la concertation régionale et locale, soit le développement des partenariats socioéconomiques;
• la mise en place d’une structure d’accueil des nouveaux arrivants et arrivantes en région.
En sus de ceux promus par le gouvernement provincial, la Ville de Québec a identifié ses
propres besoins en matière
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