L'altruisme

L’altruisme peut-il conduire le monde?

Définition des termes :

Conduire = amener vers le progrès, dans le sens bien être collectif, pas seulement individuel.

Le Monde = prise en compte des habitants de la planète Terre, pas uniquement ceux de la France ou de l’Europe.

1. L’altruisme guide chacun d’entre nous

1. L’altruisme : valeur universelle

D’après le Larousse, l’altruisme est le souci désintéressé du bien-être d’autrui, alors qu’en philosophie, c’est le fait de faire du bien des autres, la finalité ultime de toute action morale. L’altruisme est une valeur universelle et intemporelle. On retrouve cette idée dans les textes bibliques notamment avec le Nouveau Testament ( “Tu aimeras ton prochain comme toi même” ).

Aujourd’hui, ce même altruisme se retrouve présent lors de drames tels que la fusillade de Las Vegas. De nombreuses personnes présentes sur les lieux ont donné leur sang pour aider les victimes. Un fort sentiment d’entraide s’est fait ressentir, des victimes ont par exemple été portées sur les barrières en guise de brancard. De plus, cet altruisme international s’est aussi fait ressentir suite aux ouragans. Beaucoup de personnes ont fait des dons de biens et d’argent pour venir en aide aux personnes se trouvant démunies.

Si l’altruisme est d’abord une caractéristique humaine, de plus en plus d’entreprises se concentrent elles aussi sur les besoins de leurs prochains.  

1. Un rapport entre le monde du travail et l’altruisme.

Le monde du travail dirige aujourd'hui notre planète. Effectivement, les entreprises influencent l’économie pendant que celle-ci dirige le monde. Au début du siècle, il existait encore une forte dichotomie entre le monde du travail et le monde humanitaire (ONG, associations à but non lucratif). Du XVIème au XVIIIème siècle par exemple, les mercantilistes considéraient l’enrichissement comme unique but dans la vie.

Or, aujourd'hui, la tendance est à un rapprochement, une porosité entre ces deux mondes. Un grand nombre d’entreprises n’a plus comme seul objectif la réalisation de profits. La notion d’éthique est maintenant prise en compte. La Responsabilité Sociale des Entreprises se développe de plus en plus. Le ministère de la Transition Écologique et Solidaire la définit comme “contributions des entreprises aux enjeux du développement durable”.  

Pour se qualifier d’entreprise responsable, une compagnie doit avoir trois types de préoccupation :

• Sociale

• Environnementale

• Économique (rentabilité)

En plus de donner du sens au travail, de motiver et de fédérer les salariés, l’altruisme, ici RSE, est viable économiquement.

L’altruisme comme valeur universelle et le développement de la RSE sont deux très bonnes raisons de penser que l’altruisme peut conduire le monde. Cependant, cette valeur à elle seule ne suffit pas. C’est le cas des entreprises éco-responsables qui, bien qu’elles souhaitent aider les autres, pensent avant tout à leurs propres intérêts avec la recherche perpétuelle de profit.

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