Fiche De Français sur le poème Mai d'Apollinaire
Dissertations Gratuits : Fiche De Français sur le poème Mai d'Apollinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar javierpastore • 29 Mai 2015 • 614 Mots (3 Pages) • 905 Vues
I. L’ambiguïté du titre
A. Le temps qui passe
Image centrale : le fleuve, le courant de l’eau entraîne la barque = le courant de la vie + champs lexicaux de la vue et de l’eau par un défilé d’images = déroulement de la ballade, de la vie.
La variété des paysages = cycle des saisons qui montre le temps qui passe + « pétales tombés des cerisiers de mai » et « flétris » => idée de dégradation de la beauté et de la jeunesse jusqu’à la mort.
La 3ème strophe : lente = un quintil et une coupe différente des alexandrins : 4-5-3 ou 2-2-2-6 => impression de lenteur.
Evocation du vent et de l’eau qui entraînent tout, montrant le cours de la vie
=> Fuite du temps.
B. Idée de permanence
Place du souvenir : « Figé en arrière » => il y a des traces malgré l’éloignement
Ambiguïté avec « ruines » (tout est détruit, a disparu) cachées, parées par le « mai » mais les souvenirs sont toujours là.
Résistance des osiers : « secoue sur le bord les osiers » => les plantes plient mais ne cassent pas, comme le souvenir qui reste éternel.
Impuissance de la parole, quoi qu’on dise il se souviendra : « roseaux jaseurs ».
Musicalité de la dernière strophe avec la reprise comme un vieux refrain : « le mai le joli mai » => idée que tout revient.
=> Mai revient tous les ans + rimes embrassées qui amène une répétition.
II. La mélancolie amoureuse du poète
A. Un amour impossible
Au début : image d’un amour printanier = « Le mai le joli mai » + champ lexical des fleurs, les personnages d’une romance = « Des dames » + « je » un jeune homme, sentiment d’admiration avec amplification (hyperbole) = « Vous êtes si jolies ».
Mais les dames sont inaccessibles étant en en « haut de la montagne » et le jeune homme en barque sur le Rhin => rencontre impossible, idée d’obstacle avec « vous êtes si jolies mais » avec un jeu de mots : « le mai le joli mai » sur les sonorités.
Le protagoniste se résigne : personnification de sa mélancolie avec « pleurer les saules » = les saules déplorent l’amour impossible.
B. Un amour qui n’est plus que souvenir
L’amour est fini : présence du passé composé = « celle que j’ai tant aimée ».
Souvenir de la femme aimée avec une métaphore = « pétales tombés », « sont les ongles » ; et comparaison : « pétales flétris sont comme ses paupières ».
Le souvenir demeure, reste « en arrière » et « se figeaient » mais aussi avec « éloignait et « lointain ».
On peut voir les restes de l’amour par « les ruines » : il reste des souvenirs.
C.
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