Etude de marché (Intermarché)

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ETUDE DU MARCHE DE LA LIVRAISON A DOMICILE

(DANS LA GRANDE DISTRIBUTION)

SOMMAIRE

• Introduction ………………………………………………………………………………………………………………

1. LE MARCHE ET SON EVOLUTION

1. LA DEMANDE ET L’OFFRE

1. La demande

1. L’offre

1. ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT ………………………………………………………….

• Sources ………………………………………………………………………………………………..

• INTRODUCTION :

Depuis la fin des années 90, les grandes enseignes préfèrent désormais développer le format de proximité. On assiste aussi à l’éclosion du drive dans les grandes enseignes ainsi qu’au boom des produits et enseignes bio.

En effet, depuis une vingtaine d’années, à peu près, les enseignes de super et hyper marché favorisent le format de proximité notamment avec le retour des « superettes » en centre-ville, et vont continuer à se développer d’ici 2020

L’année 2016 a été marquée par de nombreuses ouvertures de magasins, qui expliquent en grande partie la croissance de plus de 7% du chiffre d’affaires du circuit de la proximité alimentaire sur l’année. La proximité progresse et devient un pilier de croissance pour les réseaux de distribution.  
Ce format profite des modifications de la société : vieillissement de la population, taille des foyers plus petite avec des familles monoparentales et des célibataires, une population de plus en plus urbaine, de moins en moins motorisée.

La proximité urbaine est en plein essor grâce aux grandes enseignes qui se mettent à la page et  aux nouveaux lieux qui sont investis. En revanche, la proximité rurale est plus en difficulté à cause de la désertification de certaines zones isolées, ou bien à la concurrence des supermarchés ou hypermarchés.

Aux niveaux des tendances de ventes, les Produits Grande Consommation (PGC) et Frais Libre-Service (FLS) connaissent une petite augmentation (+1.5%) en 2017 alors que la vente de produits bio enregistre une progression de +20% (valorisée à 3.6 Milliards d’€). Ce nouveau souffle de la consommation a été animé par de nouvelles campagnes publicitaires très dirigées par l’influence des circuits courts et des produits plus sains et 100%  français, dans le but de rassurer les consommateurs.

Dans un premier temps, nous aborderons une analyse du marché de la livraison de course à domicile et son évolution, puis nous en viendrons à l’analyse de l’évolution de l’offre et de la demande et nous finirons par l’analyse de l’environnement.

1. LE MARCHE DU SERVICE DE LIVRAISON ET SON EVOLUTION

Pendant longtemps le e-commerce a été considéré comme mineur (81.7 milliards d’€ en 2017 contre 700 milliards d’€ pour le commerce de détail selon la FEVAD) mais l’e-commerce croît plus vite que les autres types de ventes. En effet, son CA a quintuplé en 10ans, ce qui affecte fortement les marges de ses concurrents, « heureusement » qu’il ne s’agisse ici que des ventes non-alimentaires puisque pour le moment les grandes enseignes gardent la main sur les ventes alimentaires. Il faut tout de même faire attention à ne pas perdre le leadership, surtout lorsqu’on voit que le géant du e-commerce, Amazon, s’intéresse de près à ce domaine (Amazon Fresh).

Pour contrer cette montée des pureplayers, les groupes de distribution français s’allient à des e-commerçants (Auchan/AliBaba, Casino/Ocado, Monoprix/Amazon, …) afin d’utiliser leurs compétences et de combler leur retard. Même si la création du drive était déjà une avancée dans le commerce en ligne, cela ne suffit plus face au service de livraison à domicile (de colis ou de plats préparés). Les distributeurs français voient donc une perspective d’avenir dans la livraison à domicile.

Le chiffre d’affaire du marché de la livraison à domicile des denrées alimentaires à bondit de 10% en seulement 1an (1.6Md€ en France), c’est une performance qui forcément intéresse la grande distribution (Carrefour, Groupe Casino, Auchan,…). Même si c’est un marché largement dominé par les restaurateurs, des enseignes de la grande distribution ont déjà lancé leur application permettant de se faire livrer ses courses à domicile, de quoi reconquérir la clientèle.

1. L’OFFRE ET LA DEMANDE

1. La demande

• Quantitative :

Cette nouvelle façon de faire ses courses n’a pas encore séduit tous les français car seulement un français sur deux (55%)  admet avoir tenté l’expérience de l’achat alimentaire en ligne (drive compris). Mais la tendance est encourageante car depuis 2015 cette part a augmenté de 12%. Ce qui freine les consommateurs dans ce nouveau mode de consommation c’est le manque de contact avec le produit avant l’achat, ce qui est primordiale pour 52% des consommateurs. [pic 2]

En généralisant au niveau des Produits de Grande Consommation (PGC) la nourriture représente 35% de la demande, il en est de même pour les produits d’hygiène et beauté (37%) ce qui montre une nouvelle fois le frein que se mettent les cyberconsommateurs en ce qui concerne l’absence de contact avec les produits frais, problème qui n’existe pas avec les autres produits.[pic 3]

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