En quoi Thérèse Raquin définit-il les bases de l’esthétique naturaliste ?
Dissertation : En quoi Thérèse Raquin définit-il les bases de l’esthétique naturaliste ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar basile_rah • 20 Janvier 2018 • Dissertation • 1 259 Mots (6 Pages) • 1 648 Vues
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En quoi Thérèse Raquin définit-il les bases de l’esthétique naturaliste ?
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Dans ses œuvres, Émile Zola a l’habitude d’employer des faits scientifiques, réels, des détails qui rendent la lecture de ses ‘’manuscrits ’’ plus simple et rend ce texte tout simplement plus crédible, c’est le naturalisme. Comment utilise-t-il le naturalisme dans ses œuvres ? De quoi et de qui s’inspire-t-il ? En quoi Thérèse Raquin définit-il les bases de l’esthétique naturaliste ?
Tout d’abord, l’esthétique est une théorie philosophique qui a pour but de déterminer ce qui provoque chez l'homme le sentiment que quelque chose est beau. Le naturalisme lui est un genre littéraire qui utilise des faits scientifique pour rendre le texte plus réel, plus crédible.
Dans Thérèse Raquin les personnages sont ancrés dans un univers réaliste. Le réalisme est un mouvement littéraire du XIXe siècle qui permet au roman de peindre le réel sans l'idéaliser.
Le Paris de Thérèse Raquin est un Paris réaliste, en effet Zola s’inspire de lieux existants et emblématiques de la ville. Notre-Dame de Paris est décrite d’une telle façon qu’on pourrait parfaitement se situer en face d’elle. Même « les échafaudages de Notre-Dame » sont employés et decrits. Le passage du pont-Neuf, est une petite ruelle plafonnée de verre existant durant la période d’écriture de ce livre et se situait « entre la rue Mazarine et la rue de Seine » ,qui figurent elles aussi dans Thérèse Raquin, le passage a été détruit en 1912. Les « chemins de fer d’Orléans » ont eux étés renommés en ‘’Gare d’Austerlitz’’. Tous ces lieux sont proches (sixième et quatrième arrondissement) ce qui rend les déplacements des personnages encore plus crédibles « rue Guénégaud … Jardins des Plantes » ou encore Chapitre XXXI lorsque Laurent suit Thérèse « rue de l’École-de-Médecine ». Ces petits détails rendent le texte vivant, nous introduits dans la scène, comme si une caméra suivait le regard de Laurent, et nous montrent que Zola a étudié le trajet, en se déplaçant et en effectuant plusieurs fois les déplacements de ses personnage avant de prendre sa plume en main. La période a laquelle se passe l’histoire n ‘est pas précisée mais on peut imaginé que cela se déroulait pendant la rénovation de Notre-Dame de Paris soit entre 1844 et 1864. Un mystère persiste, dans le roman, écrit en 1867, on peut lire que la morgue, où se rend Laurent après la mort de Camille, est derrière Notre-Dame de Paris alors qu’elle fut déplacée à ce lieu en 1868.
De plus, les personnages nous paraissent communs grâce aux métiers qu’ils exercent comme Monsieur Grivet, employé du Chemin de Fer d'Orléans, qui s'occupe de distribuer la besogne aux employés de bureau (page 37). Le commissaire Michaud, ancien commissaire de police à Vernon, habitait dans la même maison que Madame Raquin (ligne 10, page 36). Son fils, Olivier Michaud grand homme, sec et maigre (page 37-38), travaille à la préfecture de Police, et, est marié avec Suzanne. Ces personnages, n’ont pas de qualités particulières, ils ont des revenus modestes, des métiers qui ne sortent pas du commun (policier,...), ils ne sont pas décrits comme des ‘’héros’’ qui auraient fait preuve de bravoure. On remarque donc, avec cet effet de réel (lieux, époques, milieux sociaux) que les personnages du roman sont ancrés dans un univers réel.
Durant la période d’écriture du roman Zola a étudié de nombreux mécanismes sociaux en observant les passants dans les rues.
Au début de la préface de la deuxième édition de Thérèse Raquin, Zola dit, « J’avais naïvement cru que ce roman pouvait se passer de préface. Ayant l’habitude de dire tout haut ma pensée, d’appuyer même sur les moindres détails de ce que j’écris, j’espérais être compris et jugé sans explication préalable. Il paraît que je me suis trompé. ». Dans cette préface il emploie des mots qui caractérise le naturalisme qu’il adorait employer dans ses ouvrages « J’ai simplement fait sur deux corps vivant le travail analytique que les chirurgiens font sur des cadavre ». Zola s’inspirait énormément de la médecine expérimentale de Claude Bernard considéré comme le fondateur de la médecine expérimentale. Thérèse Raquin est tout simplement une expérience sur la rencontre entre deux tempérament (Thérèse et Laurent). Il aimait lire les livres qui pour lui étaient une source d’inspiration. Ces bouquins n’étaient pas tous liés a l littérature, ils lisaient aussi des livre sur les sciences humaines et sociales.
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