Du Bellay, les regrets

Français

Du Bellay, poète français né vers 1522 à Liré en Anjou, et mort le 1er janvier 1560 à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l’origine de la formation de la « Pléiade », groupe de poètes auquel Du Bellay donna son manifeste, « la Défense et illustration de la langue française ». Son œuvre la plus célèbre, « Les Regrets », est un recueil de sonnets d’inspiration élégiaque et satirique, écrit à l’occasion de son voyage à Rome de 1553 à 1557, le voyage de retour vers la France et sa cour.

Du Bellay, nomme son recueil « les regrets » car à travers ces différents poèmes, Du Bellay transmet véritablement un cri de souffrance face à cette expérience de l’exil romain. De fait la souffrance est la passion qui nourrit l’œuvre des Regrets. Elle trouve son expression dans le motif de l’exil et se dit dans un langage répétitif sur le plan syntaxique et phonique, et empreint d’accents de nostalgie. Son récit autobiographique fait preuve de nostalgie, de déception. Nous pouvons nous pencher sur le poème « POÈME J’AIME LA LIBERTÉ, ET LANGUIS EN SERVICE », et plus particulièrement sur le vers « J’ai le corps maladif, et me faut voyager », avec la présence du présent de l’indicatif et l’expression « me faut » qui dénoncer la monotonie, l’ennui. L’utilisation du therme « maladif » nous montre réellement l’état de l’auteur, il se qualifie de malade, sa santé est altérée, la seule solution qui semble pouvoir le « soigner » est le voyage, ici le voyage est représenté come un médicament, comme un remède a cette maladie. Cette maladie qui est surement du au manque, a la tristesse. Je trouve donc que ce vers peut être représentatif du recueil « les regrets ».

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