D'une œuvre à une autre
Étude de cas : D'une œuvre à une autre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar coloc91 • 6 Décembre 2015 • Étude de cas • 719 Mots (3 Pages) • 819 Vues
D'une œuvre à une autre :
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La première œuvre à gauche s'agit d'une huile sur toile, La liberté guidant le peuple, peint par Eugène Delacroix en 1830, il s'est inspiré de la révolution des Trois Glorieuses qui s'est passée en 1830.
La deuxième œuvre s'agit d'une réécriture du tableau de Delacroix dessiné par Plantu pour le quotidien Le Monde daté du samedi 10 janvier 2015, Plantu s'est inspiré de l'attentat de Charlie Hebdo qui à fait 17 morts dont 5 dessinateurs.
Nous pouvons voir une scène de guerre et de révolte. Au centre, on voit une femme à la poitrine nue (Marianne), au bonnet phrygien, elle mène une foule vers l’avant du dessin. Elle brandit 2 crayons dont un porte le drapeau tricolore français. A droite d'elle, un enfant au béret brandit lui aussi 2 crayons, de même pour les personnages sur la gauche. Aux pieds de ces personnages, composant le premier plan horizontal du dessin, plusieurs combattants sont face contre terre ou tentent de se relever, un crayon à la main ou près de leur corps inanimé . En bas à gauche du tableau, on peut lire « d’après Delacroix ». En bas à doite on voit un journal ouvert dont la une, « Je suis Charlie » écrit en blanc sur fond noir, est lisible. Ce journal est à côté d’une souris brandissant un crayon.On peut voir aussi la signature de Plantu. Dans le coin en haut à gauche du dessin, quelques nuages et un soleil qui pleure. Dans le coin en haut à droite, un oiseau blanc avec un crayon dans le bec et des ailes qui sont des feuilles de journal. Le journal à la une « Je suis Charlie » constitue ici le motif de la révolte engagée par le peuple. Cette allégorie de la Liberté mène son peuple à se munir de crayons (= armes) et à se battre pour maintenir la liberté d’expression qui est ici reprise par l’oiseau blanc, habituellement symbole de la paix, en train de voler de ses ailes qui sont des journaux, tout en tenant un crayon. On a l'impression que la fumée sort du journal ouvert qui en est la cause de cette guerre et de cette révolte.
Plantu a gardé l'allégorie de la France (Marianne), le positionnement de Marianne, l'enfant, les armes, les vêtements des personnages, la fumée. Mais il a changé les armes contre des crayons, les cadavres sont sur le dos chez Delacroix et chez Plantu, ils sont sur le ventre, le village derrière est représenté par plusieurs batiments alors que dans le dessin de Plantu, il est représenté par deux immeubles de type hausmanien, représentatif de Paris, le lieu de l'attentat.
Il a ajouté le bureau et la lampe, endroit servant aux dessinateur de dessiner, l'oiseau évoquant la liberté avec des ailes en journaux évoquant l'expression donc la liberté d'expression, le soleil qui pleure, les nuages et le journaux dont la Une évoque le journal Charlie Hebdo « Je suis Charlie », et une souris tenant un crayon.
L'auteur a fait cette réécriture afin d'immortaliser ce triste événement dans l'histoire de la France, en voulant réécrire le célèbre taleau de Delacroix pour rendre son dessin plus connu afin de ne pas oublier les faits et d'encourageer le peuple à défendre la devise française tels que la liberté, l'égalité et la fraternité, mais c'est aussi une sorte d'hommage que Plantu rend à ses confrères les dessinateurs tombés lors de cette attentat mais aussi aux autres victimes.
J'aime bien cette œuvre, quand je l'a regarde cela me donne envie de me révolter et de prendre les armes pour aller les rejoindre, cela me révolte de savoir que des personnes innocentes sont tués pour un rien. J'avais d'ailleurs fait un dessin, il y a une main qui tient un crayon et un terroriste devant en petit, la mine du crayon est bloquée dans l'arme et il y a de la poudre qui ressort sur le visage du terroriste car l'arme explose . Je voulais faire passer le message que si une arme est cassé, on ne peut pas la réparé, alors qu'un crayon, si il est cassé on peut le tailler donc sa se regénère, comme ici c'est le cas avec cette réécriture, des dessinateurs sont morts pour avoir dessiner alors d'autres écraivains dessinent.
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