Corpus sur le Roi et sa cour
Dissertation : Corpus sur le Roi et sa cour. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar coucoucmoilolmdr • 30 Janvier 2019 • Dissertation • 832 Mots (4 Pages) • 540 Vues
Le corpus présente quatre textes sur le Roi et sa Cour. Il y a « L'Homme de cour : Les
tactiques du courtisan » écrit par Baltasar Gracián en 1647, cette œuvre est un essai du
registre épidictique, cet auteur fait partie du mouvement baroque. Montesquieu fait partie
du mouvement des lumières, il a écrit en 1721, un roman épistolaire du genre satirique et
polémique nommé « Lettres persanes : Le Roi est vieux ». Un apologue satirique de Jean
de La Fontaine appelé « Les animaux malades de la Peste » datant de 1678, cet auteur
fait partie du mouvement classicisme tout comme Fénélon qui lui a écrit une lettre ouverte
en 1694 nommé « Lettre à Louis XIV » qui appartient au registre épidictique. Grâce à ses
textes, je vais donner l'image du pouvoir et de la cour qui est véhiculée dans les textes de
ce corpus.
Dans l'essai de Baltasar Gracián, l'auteur essaie de créer l'homme parfait de la Cour, tout
en les décrivant avec des phrases déclaratives. Cet homme doit être adroit, rusé, raffiné,
discret méfiant, intelligent... Il arrive à susciter l’intérêt et la curiosité de l'auteur grâce à
cette image surréaliste de l'homme parfait. « Celui qui l'observe, et qui a de la
pénétration, connaissant l'adresse de son rival, se tient sur ses gardes, et découvre les
ténèbres revêtues de la lumière.» : cette personnification démontre que même si la vie à
la Cour est envié, c'est un lieu de « bataille » que les courtisans s'infligent pour monter
dans l'estime du Roi. Gracián est le seul à créer l'image de « L'homme parfait »,
Montesquieu et Fénélon, eux, décrivent le Roi et sa Cour dans toute sa splendeur.
Montesquieu décrit tout en grandeur : « Ses armées sont aussi nombreuses ; ses
ressources, aussi grandes ; et ses finances, aussi inépuisables », l'effet de répétition
donne une impression de grandeur inépuisable. Fénélon contrairement à Montesquieu va
mettre en doute l'autorité de Louis XIV et dénoncer en quelque sorte ses ministres qui lui
auraient volé son pouvoir, son autorité. Il va utiliser la graduation pour donner un effet
catastrophique à cet incident : « ils ont été durs, hautains, injustes, violents, de
mauvaises foi». Il va réutiliser l'effet donné de la graduation pour lui décrire la
conséquence sur le peuple : « Le peuple même, qui vous a tant aimé, qui a eu tant de
confiance en vous, commence à perdre l'amitié, la confiance, et même le respect ».
Fénélon veut faire réagir le Roi. Jean de La Fontaine caricature le Roi et sa Cour pour
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