Commentaire composé "la parure" Guy de Maupassant
Commentaire de texte : Commentaire composé "la parure" Guy de Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thais789 • 19 Avril 2021 • Commentaire de texte • 844 Mots (4 Pages) • 1 146 Vues
Commentaire de texte « la parure » par Guy de Maupassant
Au XIX siècle, les auteurs évoquent souvent le thème de l’ascension sociale. La nouvelle « La parure » a été publiée en 1885 par Guy de Maupassant dans le recueil Contes du jour et de la nuit. Maupassant est un écrivain du XIX siècle né à Tourville – sur – Arques en Normandie. L’incipit du texte parle d’une femme né dans la misère mais qui rêve de richesse, de luxe. Elle est vite rattrapée par la réalité de sa situation. Il s’agira d’étudier en quoi cet incipit est-il caractéristique du réalisme. Dans un premier temps nous étudierons le réalisme du personnage. Enfin nous étudierons les éléments de la vie misérable de cette femme et sa souffrance.
Le réalisme du personnage est exprimé à travers le point de vue interne de l’incipit de la nouvelle. On le remarque par l’utilisation de la 3ème personne du singulier et le fait que nous ayons accès aux pensées du personnage : « elle songeait aux antichambres nettes, capitonnées avec des tentures orientales, éclairées par des hauts torchères de bronze » ; « elle songeait aux grands salons vêtus de soie ancienne, aux meubles fins portant des bibelots inestimables » ; « « elle songeait aux diners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d’oiseaux étranges au milieu d’une forêt de féerie » ; « elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses, …,ou des ailes de gélinotte » la répétition du verbe songer et la description accentue l’effet réel donné au personnage.
Le réalisme s’impose également en montrant la puissance de l’argent par opposition avec la situation financière du personnage. Par exemple : « Quand elle s’asseyait, pour diner, devant la table ronde couverte d’une nappe de trois jours, en face de son mari qui découvrait la soupière en déclarant d’un air enchanté : « Ah ! le bon pot-au-feu ! je ne sais rien de meilleur que cela » » en opposition avec « elle songeait aux diners fins, aux argenteries reluisantes, …, au milieu d’une forêt de féerie » cela explique aussi la phrase dite dans le troisième paragraphe : « elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes »
Le personnage de cette nouvelle souffre. Elle souffre de la négligence de son logement, l’état des murs, des sièges l’attristent. Quand elle pense aux beaux et nettes habitations de la bourgeoisie, elle est au plus mal.
Une femme ressent le besoin d’être maquillée, bien habillé, sertie de jolies parures… malheureusement dans le cas d’une jolie fille née dans une famille d’employé, ce besoin n’est pas la priorité. Le désir du personnage est d’être enviée, de plaire, de séduire mais « elle n’avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien ». Sa souffrance passe aussi par son amie riche, elle ne voulait plus la voir car elle souffrait trop de voir son bonheur, « elle pleurait pendant des jours entiers, de chagrin, de regret, de désespoir et de détresse ».
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