Pouvons-nous nous identifier aux oeuvres des auteurs ?

Dissertation :

Victor Hugo est est un poète, dramaturge, écrivain et romancier français, né en 1802 à Besançon et mort en 1885 à Paris. Il est considéré comme l'un des plus importants écrivains de langue française. Hugo appartient au mouvement littéraire du romantisme; ce mouvement traite de la mélancolie, la nostalgie, les passions, le moi en souffrance (l’expression des sentiments personnels), la nature, les ruines, le goût pour la solitude, le désir de fuite, le voyage et le rêve…Hugo écrit : «On se plaint quelquefois des écrivains qui disent "moi". Parlez- nous de nous, leur crie-t-on. Hélas ! Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! Insensé qui crois que je ne suis pas toi ! ». Ainsi, pouvons-nous nous identifiez aux oeuvres des auteurs ? Nous expliquerons d’abord, en quoi il est difficile pour le lecteur de s’identifier à une oeuvre. Nous nous intéresserons ensuite aux raisons pour lesquelles le lecteur peux s’identifier à une oeuvre. Enfin, nous nous pencherons sur le fait qu’il ne suffit pas que le lecteur s’identifie à l’oeuvre pour pouvoir l’apprécier.

Pour commencer, le lecteur peut avoir l’impression que l’écrivain écrit pour une portée universelle. Dans un premier temps, nous pouvons nous pencher sur la poésie qui est souvent destiné à quelqu’un. Il est rare que le poète ne parle que de lui. Le sujet central d’un poème est très souvent l’autre. Apollinaire destine à la femme aimée un recueil au titre significatif : Poèmes à Lou . Ainsi, très souvent au « je » du poète sont associés des pronoms personnels de la deuxième personne qui renvoient à l’autre. Le poète n’écrit par pour lui mais pour partagé ses émotions.

De plus, il est souvent facile au lecteur de se reconnaitre dans un personnage. L’auteur, pour mettre en valeur sa morale utilise des personnages très différent. Il expose le bien est le mal dans ses protagonistes, sous forme d’une vison manichéenne. C’est le cas dans Cendrillon écrit par Charles Perrault au XVII ème siècle. Le lecteur aura tendance à s’identifier à la jeune fille aux valeurs nobles qui rêve d’amour. Il ne voudra pas se comparer à la belle-mère qui rêve d’un grand avenir pour ses deux filles au détriment de celui de Cendrillon par une succession de ruses et de manigances. En effet, l’auteur joue avec le lecteur et le pousse a préférer le « gentil » de l’histoire à la place du « méchant ». Le lecteur, en lisant se met facilement à la place du héros de l’oeuvre.

Par ailleurs, il est certain que certaines oeuvres sont explicitement destinés à être lu par le public. Certaines oeuvres sont écrites pour faire réfléchir le lecteur dans un but moral. Nous pouvons prendre pour exemple une fables de La Fontaine au XVII ème siècle : Le Renard et La Cigogne. La fable à une finalité didactique et morale, elle permet d’éduquer facilement le lecteur car c’est un texte généralement court et souvent distrayant. Dans cette fable, La Fontaine s’adresse directement au lecteur « Trompeurs, c’est pour vous que j’écris ». De plus, grâce à la personnification le lecteur comprend mieux ce qui est dit et se sent concerné par la moralité qui est souvent adresse explicitement au lecteur.

Ainsi, le lecteur est tout à fait en capacité de s’identifier aux personnages car les auteurs mettent en oeuvres différents procédés pour y parvenir. L’auteur n’écrit pas pour lui mais pour être lu. Cependant, il met en place d’autres procédés qui font douter le lecteur.

Tout d’abord, le lecteur ne peut s’identifier à une oeuvre, il est certain que dans la poésie lyrique qui fait l’expression du moi et des sentiments personnels, nous ne pouvons pas nous sentir impliquez dans l’oeuvre. En effet, la poésie lyrique exprime les propres émotions du poète, ses joies, ses peines, son rapport à la nature. Le poète l’exprime avec l’expression du « je ». Nous pouvons nous intéresser à l’ouvrage Les Fleurs du Mal de Baudelaire, c’est un recueil de poèmes où il raconte ses propres états d’âmes. Ainsi, dans ce contexte le lecteur ne peux avoir le sentiment que l’auteur parle de lui.

Ensuite, il est certain que nous ne pouvons pas nous identifier à certains personnages. En effet, l’auteur met souvent dans ses romans un

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