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Plan de dissertation

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Par   •  3 Avril 2020  •  Dissertation  •  476 Mots (2 Pages)  •  440 Vues

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Plan de dissertation

  • Amorce: fidélité ou pas fidélité dans la traduction? C’est là la question!
  • Présentation du sujet: on abord des différents points de vue dans l’approche à la traduction  
  • Explication du sujet: les idées d’illustres auteurs et panseurs sont comparées afin de répondre à la question posée dans l’amorce
  • Problématique: on se pose la question s’il est juste ou non de tenir la fidélité à un auteur pendant la traduction d’une œuvre (Afin de transférer « les mêmes grimaces de l’auteur », dans la langue cible, comme le dit Coindreau?)
  • Annonce du plan: la thèse et l’antithèse seront présentées comme un « image en miroir » afin d’essayer de donner un cadre très précis de la contrapositions des point de vus relatives à notre sujet et poser des bases nettement claires pour achever une conclusion véritable qui néanmoins sera naturellement encore discutable

Thèse

Le traducteur est un homme sans aucun droit car il doit être le plus fidèle possible à l’auteur et « faire les mêmes grimaces de l’auteur ». Chez Coindreau, par exemple, le traducteur est le singe de l’auteur, ainsi que l’auteur l’est de Dieu.

  1. Selon Montaigne « il doit y avoir eut » chez le traducteur la capacité à entendre et dialoguer avec l’auteur comme dans le cas d’Amyot en traduisant Plutarque et donc à tenir la fidélité
  2. Selon le géomètre de Montesquieu les traductions sont faibles et manquent toujours d’un esprit qui leur donne la vie
  3. La traduction d’Onegin par Nabokov montre une fidélité structurelle à la version originale qui est donc en ligne avec la thèse de la « fidélité » – ex. Reflected words = Mots-reflets
  4. Chez Etkind « Si, en faisant passer le poème dans une autre langue, on ne conserve que le sens des mots et des images » laissant de côté les sons et la composition, rien restera de ce poème comme un homme dont on a coupé la tête et qui donc cesse d’exister.

Antithèse

Le traducteur, dans le XXe siècle, devient comme un auteur, plus précisément le second auteur car la mort de l’auteur lui donne la vie.

  1. La traduction du poème de Keats n’est pas verbatim et donc il y a ici une distance très claire avec les point de vus de Montaigne et le géomètre de Montesquieu
  2. Zweig parle de « lutte » pour conserver la plasticité d’une langue à l’autre et qui lui a toujours vécu comme ne joie artistique. La présence de la « lutte » prend la distance de la fidélité peut-être
  3. Berman cite Franz Rosenzweig selon lequel traduire c’est servir deux maîtres. D’une coté l’eouvre, l’autre et la langue étrangère, de l’autre le public et la langue propre. Il s’agit du “drame du traducteur” qui donc montre l’impossibilité de répondre de façon simple à l’amorce de notre plan

Alessio Lepore

22 mars 2020

 

 

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