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Phèdre, Racine

Dissertation : Phèdre, Racine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2019  •  Dissertation  •  1 830 Mots (8 Pages)  •  1 336 Vues

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            Au XVIIéme siècle qui est «dit classique», le genre théâtrale tragique fait sa grande apparition, on le vois avec jean racine dans son œuvre Phèdre qui est composée de V Acte, publié en 1677. Cette pièce fait partie des chef d’œuvre du Classicisme, elle nous raconte l’amour passionnel  incestueux de l’héroïne éponyme pour le jeune Hippolyte ,dont lui-même amoureux de la jeune Aricie par ces péripétie  d’événement se produit un rebondissement fatale qui met la clé de la tragédie dans un tableaux sanglant. Dans la préface de Phèdre, Racine parle de son héroïne tragique en ces termes: «Phèdre n’est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente»Mais Peut-on le prouver ? Peut-ont dire que Phèdre dans sa folie est totalement responsable de ses actes ? Doit-on croire qu’elle est victime d’une malédiction ? Pour commencer nous analyserons les limites de sa culpabilité et de son innocence, Puis nous examinerons sa part de responsabilité.

       

            Tout d’abord,il est important de rappeler les origines de Phèdre. En réalité, une grande partie de l’innocence de cette dernière est basée sur le fait qu’elle soit victime des conséquences des actions de son ascendance. En effet, l’héroïne tragique est la fille de Minos et de Pasiphaé et surtout, la petite fille d’Hélios, le Soleil. Ce dernier a révélé au monde, a éclairé l’adultère d’Aphrodite (Vénus). Cette déesse va alors s’acharner sur la descendance d’Hélios, à commencer par Pasiphaé, qui s’est éprise d’un taureau. Pas la suite, elle poursuivra Phèdre, en la rendant amoureuse d’Hippolyte; son beau-fils. Nous réalisons, donc, que Phèdre subit la colère divine. De plus, il est vrai que cette dernière a entièrement conscience que sa famille est marquée par la malédiction. Citons par exemple, la scène 3 de l’acte I de la pièce de Phèdre écrite par Racine où le personnage éponyme dit, au vers 249 et 250:«Ô haine de Vénus! Ô fatale colère!Dans quels égarements l’amour jeta ma mère».Cette anaphore de «Ô» lyrique ou encore ces exclamations montrent bien l’abandon de Phèdre face à la fatalité. Ces procédés du registre pathétique illustrent l’existence d’une force supérieure, ici Vénus à une influence sur la destinée de l’héroïne, Phèdre n’a pas le choix. La mise en scène de Françoise Seigner, au Nouveau Théâtre Mouffetard, en 1989, où Phèdre est interprétée par Françoise Thuries s’inscrit dans le même registre: Phèdre paraît désorientée, comme ayant perdu toute prise sur son destin. En conséquence, nous comprenons bien que le personnage principal ne fait qu’obéir à la loi de la prédisposition familiale. Elle est une simple marionnette aux mains d’une puissance transcendance et donc totalement innocent si on se concentre que sur le faite d’une malédiction. Nous remarquons bien que Phèdre, s’abandonne sur cette malédiction qui cause une majeure partie des péripétie de la tragédie.

            Ensuite, tout au long de la lecture de la pièce, nous réalisons bien que le personnage éponyme cherche à lutter contre son amour pour Hippolyte. En effet, Phèdre comprend que cet amour n’est, en aucun cas, l’expression de sa personnalité. De toutes ses forces, elle cherche à cacher, oublier puis détruire cet amour qu’elle sait totalement interdit. C’est alors l’image d’un combat interne qui s’offre à nous: Phèdre lutte contre ses propres sentiments. Pour exemple, nous pouvons alors rappeler la fameuse tirade d’aveu de l’héroïne tragique dans la scène 3 de l’acte I de la pièce Phèdre de Racine. Le personnage principal s’ouvre à sa nourrice Oenone:

« Mon mal vient de plus loin. A peine au fils d’Égée»

Cet alexandrin coupé en deux qui définit une Censure à l’hémistiche renvoie à la périphrase «le fils d’Égée» qui traduit la culpabilité de notre personnage.  La tragédie de l’amour se montre dans le ver 272: «Athènes, me montra mon superbe ennemi». Suite à cet oxymore ce vers nous renvoie à l’amour envers Hippolyte avec l’adjectif «superbe» et son impossibilité d’aimer par le nom «ennemi».  Mais cela nous permet de penser que le personnage de Phèdre n'est donc pas le monstre qu'elle dit être car certes nous voyons que ceci es un acte incestueux et adultère mais si nous simple lecteur nous penchons un peut plus avec détaille sur la pièces nous remarquons bien que ses paroles sont celles d'une femme qui souffre et qui résiste à sa passion comme on le voit dans l’Acte II, de la scène V, du vers 597: « Seigneur.Vous m’avez vue attachée à vous nuire:  Dans le fond de mon cœur vous ne pouviez pas lire. A votre inimité j’ai pris soin de m’offrir. Aux bords que j’habitais je n’ai pu vous souffrir.»  Ces aveux qui sont dévoilé que lorsque l'on apprend que Thésée, son époux, est mort. Phèdre se résout à parler à Hippolyte, donc à un moment où elle est effectivement hors adultère donc hors du pêcher.

         De plus, Nous remarquons l’apparition de conséquence physique dans le vers 275: « Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler». Ce vers qui est liée à la fois à sa culpabilité et à sa passion qui la dévore d’un choc amoureux. Notre personnage nous dévoile un anéantissement physique dut à cette amour interdit, Elle nous le traduit par le chiasme et l’antithèse« D’un incurable amour remède impuissants» qui qualifie le lexique de maladie associé à celui de l’amour, ce qui nous renvoie la passion à celui de l’amour. Notre personnage éponyme nous renvoie tous les symptôme d’une culpabilité maladive qui nous fait penser que la folie d’un amour interdit l’oppresse au plus profond de son cœur ce qui la rend souffrante comme nous le voyons dans l’acte 1, de la scène II, du vers  144:« La reine touche presque à son terme fatal. En vain à l’observer jour et nuit je m’attache. Elle meurt dans mes bras d’un mal qu’elle me cache. Un désordre éternel règne dans son esprit.» par ces mot d’Oenone, Nous pouvons comprendre que notre personnage cherche à dissimuler cette amour effroyable qu’elle éprouve à contre cœur , et que le prix à endurer est celui de la douleur.

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