Philo alain brouillon

Dans la première partie, Alain va donc définir la pensée comme ce qui permet de ne pas croire. Ainsi il commence par distinguer deux concepts : penser c'est dire non, et croire c'est dire oui. En effet il utilise une métaphore pour faire comprendre que l'homme qui pense est comme un homme qui s'éveille et que l'homme qui ne pense pas est comme un homme qui s'endort. Pour le philosophe, la pensée se déclenche dans l'homme lorsqu'il s'éveille au monde et aux autres. L'homme dit non car il met en mouvement son esprit et analyse la situation. Il y a là un combat de l'esprit contre la perception, contre les idées des autres et contre lui même.

Ensuite Alain va définir la pensée comme une négation ou comme une opposition Le non a donc une valeur plus positive que le oui car il représente l'éveil de la pensée. La pensée dit non à la pensée car dire non, c'est affronter avec sa pensée sa propre pensée. En effet, quand l'homme pense c'est aussi avec lui même qu'il n'est pas d'accord. Il y a dans tous les êtres humains un découvrement de la conscience qui fait que l'on se pose des questions et qu'on établit un dialogue avec soi-même. Ce dialogue peut se passer de manière difficile, comme un combat intérieur.

Alain poursuit en montrant que le monde essaye de tromper l'homme, en faisant croire à celui-ci que si il se fit à lui, le monde l'empêchera de penser. Il vient même à dire qu'une force tyrannique prend possession des corps et de la pensée des hommes afin qu'ils ne pensent plus, que le monde cherche à les endormir en utilisant le terme « somnolence » rappelant ainsi la première métaphore : « le signe du oui est d'un homme qui s'endort ». Il veut que nous pensions, donc que nous disions non. Il faut dire non et penser par nous-même en lisant son texte afin de ne pas devenir esclave. L'auteur essaye de nous tromper puisqu'il faut suivre ce qu'il dit mais en même temps l'acquérir par nous-même. Alain assimile les hommes à des esclaves, qui suivent la pensée que le monde leur impose : ils ne pensent plus par eux-même. L'homme qui croit ne pense par par lui-même et n'est pas maître de son esprit. Penser revient à s'exprimer sur son opinion. Pour s'éveiller et se mettre à penser, il faut rejeter ce que l'on croit.

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