Paragraphe argumenté : les énergies renouvelables
Dissertation : Paragraphe argumenté : les énergies renouvelables. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Boaime75 • 10 Mars 2019 • Dissertation • 546 Mots (3 Pages) • 901 Vues
SUJET : Pourquoi parle-t-on, de nos jours, d’énergies vertes ou renouvelables ?[pic 1]
Lire le travail de l’élève et le comparer à la proposition de correction.
1°) Exposer dans une introduction le thème de la réflexion et le problème posé, en définissant les termes.
—-> Les termes d’ « énergies renouvelables » ou d’ « énergies vertes » reviennent souvent dans l’actualité récente. La première expression signifie que ces énergies sont inépuisables ; la seconde, qu’elles ne polluent pas. Or, cela sous-entend que les énergies actuelles sont en voie d’épuisement, qu’elles polluent et qu’il faut remédier à cela.
2°) Nous venons d’annoncer un plan en deux parties : la première concernera les énergies qui s’épuisent, la seconde concernera la pollution engendrée par la production énergétique. Chaque développement doit comporter des exemples précis.
——> Les énergies fossiles sont le pétrole, le gaz et le charbon. Elles constituent environ 65% de la consommation mondiale mais elles s’épuisent. Les réserves de pétrole et de gaz bon marché sont estimées à environ cinquante ans ; les réserves de charbon, à un peu plus de cent ans. Quant à l’énergie nucléaire, elle occupe environ 16% de la production mondiale et les centrales peuvent être encore fournies en uranium pendant soixante-dix ans. Pour pallier cette raréfaction, on essaye de développer des énergies qui pourraient se renouveler indéfiniment : l’énergie hydraulique, qui occupe 17% environ de la production mondiale, et toutes les autres (le solaire, l’éolien, la géothermie ou la biomasse), qui se hissent péniblement à 2% de la production. C’est largement insuffisant et, en cas de pénurie, nos sociétés modernes risquent de s’écrouler. Il faut donc soit réduire drastiquement la consommation d’énergie soit améliorer les techniques existantes (centrales au thorium, par exemple, ou utilisation des énergies marines).
D’autre part, les énergies fossiles et l’uranium enrichi ne sont pas « verts », c’est-à-dire qu’ils ont des conséquences négatives sur notre environnement. L’emploi des énergies fossiles conduit à la production de gaz à effet de serre, qui a pour conséquences la hausse du niveau des mers par la dilatation des couches supérieures de l’océan et les bouleversements climatiques : sécheresses accrues, inondations, désertifications… Plus particulièrement, le charbon produit non seulement des gaz à effet de serre, mais il pollue énormément avec des particules fines. Le Danemark, qui produit pourtant 20% de son énergie grâce au vent, est le premier pollueur européen à cause du charbon. L’uranium quant à lui, s’il ne contribue pas à l’effet de serre, reste radioactif pendant des millénaires et l’enfouissement des déchets est problématique. Pour préserver la planète et son écosystème, on doit donc se tourner vers des énergies non polluantes. Or, leur rendement est faible : l’éolien et le solaire sont des énergies intermittentes et coûteuses, l’hydraulique est saturé, la biomasse n’a qu’un rendement de 0,5%. La géothermie et l’hydrogène posent des problèmes d’exploitation à grande échelle.
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