Les histoires fictives aux enfants
Dissertation : Les histoires fictives aux enfants. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Vauchier Elora • 27 Février 2018 • Dissertation • 1 023 Mots (5 Pages) • 1 232 Vues
Écriture personnelle
Sujet :
Dans Emile ou de l'éducation, Rousseau déconseille la lecture des histoires fictives aux enfants. Pensez-vous qu'il faut éviter de donner à lire des fables, contes, mythes aux enfants ?
Plan :
- Des peurs surmontées
a. Le travail essentiel des parents
b. L'imagination des enfants
- L'évolution de l'enfant
a. Les valeurs et les connaissances
b. Les morales
Rédaction :
Les mythes, les contes et les fables sont des histoires fictives transmises de génération en génération. Malgré leurs succès, Rousseau les déconseille aux enfants. Il dit que ces histoires sont trop cruelles pour eux et qu'ils ne comprendraient sûrement pas grand-chose aux morales de celles-ci. Seulement, Rousseau ne sous-estimerait pas la capacité de ces histoires à faire évoluer les enfants ? Ne sont-elles pas bénéfiques à leur vie ?
Les histoires fictives permettent de dépasser les peurs des enfants.
Qu'ils soient petits ou grands, beaucoup d'enfants lisent des contes, mythes et fables. Seulement, les enfants n'ont pas les mêmes peurs suivant leur âge. Un enfant de 2 à 7 ans aura peur de rester seul dans le noir, des gros animaux, du vide alors qu'un enfant de 12 à 18 ans aura peur de l'école, de la puberté ou encore de parler en public. C'est à ce moment-là que les parents ont un véritable rôle à jouer. En effet, ils doivent faire attention à ce que lisent leurs enfants mais également à la manière dont il raconte l'histoire. Ces histoires sont faites pour être transmise de génération en génération. Cependant, elles doivent être interprétées par rapport à l'âge de l'enfant. Par exemple, dans le conte de Grimm « le petit chaperon rouge », le loup dévore la grand-mère et la petite fille. Cette scène atroce ne peut pas être racontée de la même façon à un enfant de 3 ans et de 10 ans. L'enfant de 3 ans risquerait de faire des cauchemars et d'être traumatisé.
Néanmoins, il ne faut pas supprimer totalement la peur. En racontant l'histoire, on peut préciser à un enfant que le loup restera dans le livre tant qu'il reste fermé et cela le rassurera. Mais il faut quand même que la peur soit là car les enfants sont capables de la dépasser grâce au cadre rassurant qu'il y a autour d'eux. En évitant les choses effrayantes d'une histoire, ils vont être plus angoissés lorsqu'ils rencontreront des difficultés dans la vraie vie. Ils doivent impérativement faire face à leurs peurs pour pouvoir les surmonter. Ceux-ci ont tendance à avoir une imagination débordante. Le soir, une chaise de bureau peut très bien se transformer en un monstre horrible. Seulement, c'est cette imagination qui va leur permettent de devenir plus fort.
Les mythes, les contes et les fables sont essentiels à l'évolution des enfants.
Ces histoires permettent aux enfants d'acquérir des connaissances et des valeurs. Les mythes, par exemple, proviennent de la mythologie grecque. Les connaître s'avère intéressant car il est possible qu'ils puissent les retrouver dans leur programme scolaire ou dans un film. De ce fait, ils arriveront mieux à comprendre les faits. Il y a aussi les valeurs de l'amitié, de la générosité ou encore du respect qui sont présentes dans les histoires fictives. L'enfant se met à la place du personnage et il ressent ses émotions. Si l'histoire parle d'une dispute entre frère et sœur, il s'identifiera peut-être au personnage s'il s'est disputé récemment avec quelqu'un de sa famille. Ou encore s'il lit « Cendrillon » des frères Grimm et qu'il a perdu un parent ou qu'il ne s'entend pas vraiment avec sa belle-mère. Tout a un sens pour eux et leur imagination est d'autant plus fascinantes que celle des parents. Ils peuvent imaginer tout ce qui leur passe par la tête, ils rêvent de choses magiques alors que les parents, eux, imaginent plutôt généralement des choses réelles. C'est pour cela qu'il est très important de laisser les enfants s'évader dans les mythes, les contes et les fables. Cependant, il ne faut pas oublier que tout ne doit pas être dans l'imaginaire. Ces histoires évoquent des choses tristes ou cruelles mais c'est juste. Les enfants ont besoin d'une vision réaliste du monde dans lequel nous vivons.
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