Karl Marx
Dissertation : Karl Marx. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thalie Gagnon • 4 Octobre 2017 • Dissertation • 1 100 Mots (5 Pages) • 701 Vues
Texte pour le souper philosophique de demain soir
Durant le 19e siècle, aucun philosophe n’a eu autant d’influence que Karl Marx. Étant « le moins lu, le plus cité », tant que par ses opposants que par les marxistes, personne n’a été aussi mal compris que lui. C’est dans cette même période de temps que la présence du capitalisme sauvage et l’inégalité font dominance, par exemple : il n’y a pas de filet social, les salaires sont très bas et le châtiment corporel est encore présent. C’est grâce à l’aide de la philosophie de Karl Marx que nous pouvons constater si le travail permet bel et bien à l’homme d’être libre ou non. Nous allons d’ailleurs voir la différence entre la liberté réelle et la liberté formelle. Selon la pensé de Marx, le travail y serait référé comme étant une source d’aliénation. En d’autres mots, si l’homme n’a pas la maitrise de sa vie, alors il n’est pas en pleine liberté. À mon avis, je suis d’accord avec la pensé de Marx qui ne pense pas que le travail est une source de liberté réelle.
Suivant le courant naturaliste (Darwin) et le rationaliste, la pensée de Marx relève un tout autre courant de pensée, le matérialiste. Ceci est courant qui se fond sur une explication de la réalité qui n’est possible que par l’entremise de la matière. Marx fut plus qu’influencé par le matérialisme, mais plus précisément celle de l’Antiquité Grecque qui avait déjà jeté les bases. Karl Marx a pratiquement traversé le 19e siècle, étant reconnu pour être une période fertile en bouleversements économiques et politiques : L’Europe est secouée par de multiples révolutions ouvrières, ainsi que la révolution industrielle.
Karl Marx s’est influencé des preuves du vécu par les travailleurs durant la révolution industrielle. Sa pensé s’est fondé à partir des observations faites sur les conditions de vie et la bataille par les ouvriers européens de celles-ci. Elle s’est aussi nourri à des sources de l’économie politique anglaise, de l’ultrarationalisme et finalement du socialisme français. Ce qui définirait, selon Marx, la réalité de l’homme et son existence sont les conditions matérielles, autant économiques que sociales. Selon Marx, il serait dans la nature de l’homme de convertir en tout temps l’environnement matériel par son travail ou l’activité qui le fait vivre. La liberté peut être atteinte que s’il y a la présence de la transformation nécessaire afin de pouvoir mener une vie meilleure et d’être heureux. Il va toujours exister la liberté « formelle », que dirait Marx, qui exerce la possibilité de revendiquer des droits, mais cette liberté ne serait pas « réelle ». Elle donne la possibilité de faire telle ou telle chose, mais n’en donne pas pour autant le pouvoir. Tandis que la liberté réelle, elle, donne ou même bien assure le pouvoir de déterminer sa propre vie; c’est la forme la plus reconnue dans la liberté sociale. Selon encore la pensée de Marx, le changement ne peut qu’arriver que s’il y a présence d’une liberté collective. C’est à partir de cette pensé que la liberté individuelle peut fonctionner. Les personnes qui pensent de la même façon se rassemblent ensemble et change leurs conditions de travail, cela mènerait à la liberté. À ses yeux, la liberté ne peut être reconnue que seulement lorsque les besoins de l’homme sont satisfaits. Certaines libertés formelles contribueraient à l’aliénation et à l’exploitation d’autrui allant ainsi à l’encontre de la liberté majoritaire. Marx cite « parce qu’il doit avant tout produire et contribuer au profit de l’entreprise, parce qu’il est pris dans un travail morcelé et dans lequel il est condamné à répéter les mêmes gestes du matin au soir, l’homme ne peut se réaliser pleinement.». Il pense aussi que ce sont les conditions matérielles dans lesquelles vivent les hommes qui déterminent leur façon de penser et de comprendre la réalité. La liberté réelle serait la façon de mener sa vie avec contrôle.
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